Vainqueur cette nuit à Boston de 16 points, Toronto n’en finit plus d’étonner son monde. Alors que l’équipe est privée de Pascal Siakam, Marc Gasol mais aussi de Norman Powell, elle se maintient dans le haut du tableau. Et c’était déjà le cas en novembre quand elle avait dû se passer de Kyle Lowry et de Serge Ibaka pendant plusieurs semaines. Mais Nick Nurse est un alchimiste, et ce qu’il réalise relève clairement de l’exploit.
« On a des pros. On a des gars qui ne font pas attention à ce qu’on dit sur eux » réagit Kyle Lowry sur ESPN, très bon cette nuit à Boston. « On a des gars qui plus ou moins s’en foutent, qui bossent et qui jouent. » Cet état d’esprit, on le retrouve chez les remplaçants. Ils répondent quasiment toujours présent. Peut-être y a-t-il le futur Pascal Siakam ou Fred VanVleet parmi eux…
« Regardez ce soir… Oshae Brissett. Personne ne sait d’où il sort. Il joue et il élève son niveau de jeu. Chris Boucher joue super bien. Fred VanVleet a eu un début de match compliqué, mais il a fini fort » poursuit Kyle Lowry. « Ce sont simplement des joueurs qui ne font pas attention à ce qu’on dit. Peu importe les conditions, où, quand et comment on jouera chaque soir. »
Talent, altruisme, travail
Quatrièmes à l’Est, à seulement deux victoires du second, Miami, les blessés des Raptors cumulent déjà plus de 100 matches à l’infirmerie. C’est énorme à ce stade de la saison, et ça prouve que le champion en titre forme un vrai groupe de 12 à 15 joueurs. « On a beaucoup de talent » confirme Fred VanVleet. « On a beaucoup de joueurs altruistes, qui ont du talent et qui se donnent à fond, et on a de supers coaches pour nous mettre dans les bonnes situations. De toute façon, si vous donnez le maximum que vous pouvez, vous vous donnez une chance de gagner chaque soir. »
Au final, ça en est presque effrayant pour les adversaires. Au complet, que peut donner cette équipe de Toronto ?
« On ne sait pas… » répond Kyle Lowry. « On verra au fur et à mesure de la saison. C’est encore trop tôt. Je pense qu’on a retenu de l’an passé qu’il fallait rester sereins, et que quoi qu’il arrive, on trouvera des solutions. Je pense qu’en avril, mai et juin, c’est là qu’on voudra vraiment avoir notre meilleure équipe. »
Comme l’an passé…