Jameer Nelson espère toujours se réconcilier avec Dwight Howard

La rupture entre Dwight Howard et Jameer Nelson à Orlando au début des années 2010 fut violente. Au sens propre.

Quelques semaines avant le départ du pivot vers Los Angeles, les deux hommes, All-Star et finaliste NBA en 2009, furent à deux doigts d’en venir aux mains, et un an plus tard, le meneur de jeu refusa de décrocher son téléphone pour écouter les excuses de « D12 » suite à des propos déplacés sur ses anciens coéquipiers.

« J’ai toujours pensé qu’il devait faire un choix et s’y tenir » déclarait à l’époque Jameer Nelson. « Peu importe sa décision, il devait s’y tenir et avancer. Je lui ai toujours souhaité le meilleur. Vous vous faites des amis dans votre vie, dans le basket ou à l’extérieur. Certains restent pour toujours, d’autres partent. Mais il nous reste beaucoup de temps et peut-être que nous pourrons être à nouveau amis après notre retraite. »

Ce n’est toujours pas le cas, mais le moment où ils auront le temps de discuter se rapproche : le meneur n’a pas officiellement raccroché les baskets mais n’a plus joué depuis 2018, tandis que le pivot vient de fêter ses 34 ans.

Et la situation n’a pas évolué : Jameer Nelson attend toujours de régler ses comptes avec son ancien camarade pour pouvoir tourner la page.

« Ce n’est pas juste de tout mettre sur le dos de Dwight, de dire que s’il était resté, on serait resté les mêmes, ou qu’il a tout cassé, ce ne serait pas juste parce qu’il y a eu d’autres choses à l’époque, des histoires qu’on ne connaîtra jamais » explique-t-il chez Hoopshype, dans un entretien au cours duquel il revient sur la fin de cette période en évoquant le « Dwightmare » du Magic, entre demande de transfert et embrouilles avec Stan Van Gundy. « Mais j’aimerais vraiment m’asseoir avec lui un jour. J’ai toujours été de son côté, j’ai toujours voulu le voir au sommet, mais j’ai hâte d’être ce jour où on s’assiéra pour discuter et mettre certaines choses au clair. »

Vu l’état d’esprit affiché par Dwight Howard aux Lakers, c’est peut-être le bon moment pour faire la paix.