Arrivé sur le tard pour les interviews d’après-match, car aux petits soins dans les salles de massage du Moda Center, Anthony Davis nous l’a fait courte. L’intérieur des Lakers n’avait pour le coup pas grand-chose à ajouter à une performance XXL sur les planches du Moda Center de Portland.
Intenable offensivement, avec des alley-oops pour s’échauffer avant la panoplie complète inside – outside, l’intérieur avait le compteur qui montait de 14 ou 15 points à chaque quart-temps. Avec LeBron James pour se tirer la bourre en permanence, Anthony Davis et les Lakers deviennent sacrément redoutables.
Anthony, pouvez-vous nous décrire ce que c’est que d’évoluer à un tel niveau de jeu ?
J’ai trouvé mon rythme. Je sais maintenant où je vais trouver mes shoots, et où dans les systèmes de jeu je vais trouver mes shoots. Il s’agit simplement d’être préparé et de jouer dur. Je dois prendre mon temps et prendre confiance en mon jeu. Vraiment, c’est juste une question de rythme, j’essayais de le trouver en début de saison. J’avais de bons matchs mais je n’arrivais pas à enchaîner. Et depuis le jour où j’ai fait un peu de un-contre-un contre Rondo au centre d’entraînement, j’ai retrouvé mon rythme petit à petit et j’ai réussi à garder la dynamique en match cette saison.
Que pensez-vous avoir appris de ces trois dernières victoires de suite à l’extérieur ?
On a le sentiment qu’on peut gagner n’importe où. On sent qu’on est bien soudé car il le fallait quand on joue dans ces trois salles pas faciles. On a été capable d’y aller et d’empocher les trois victoires, mais on a l’état d’esprit pour faire quelque chose de spécial. Et on sait que pour atteindre cet objectif, on doit rester dans le moment présent et vivre match après match. On prend chaque match individuellement, on veut être la meilleure équipe soir après soir. On veut gagner chaque quart-temps, dans les points à l’arrache, les rebonds, toutes ces petites choses. Si on continue à faire ça, ça devrait aller. On s’est mis un défi qui s’appelle le défi « AB », depuis qu’Avery (Bradley) a pris un coup, on veut être le n°1 à l’efficacité défensive, à chaque match.
On approche du tiers de la saison, comment évaluez-vous l’évolution de votre équipe, en termes de prétention pour le titre ?
On a une grosse équipe. On sait qu’on va toujours être confronté à un adversaire qui donne le maximum dès qu’on rentre sur le terrain, peu importe contre qui on joue. C’est bien, on doit en profiter. Je me souviens qu’à Kentucky, c’était la même chose. Et ici, c’est pareil, on doit être prêt à ce que notre adversaire possède un meilleur taux de réussite aux tirs qu’habituellement. Ils vont défendre plus fort et jouer plus dur mais on doit l’accepter et l’apprécier. C’est bien mais il faut tout de même s’assurer qu’on fasse notre boulot en ramenant la victoire.
Propos recueillis à Portland