Kyrie Irving n’est pas là, mais Kemba Walker est de retour, et les Celtics version « vert et or » défient des Nets diminués. L’infirmerie est pleine, mais ils se battent bien en défense par Garrett Temple et Taurean Prince. Daniel Theis chicote Jarrett Allen dans la peinture, et marque 8 points rapides, et Boston prend les devants (17-14).
Spencer Dinwiddie fait du bien en allant chercher le cercle, mais Jaylen Brown sort sa panoplie de « All-Around Player », et il fait ce qu’il veut poste bas et à mi-distance. L’ancien joueur de California est en forme, et il le montre, comme sur ce gros dunk. Les hommes de Brad Stevens appliquent les consignes à la règle et sont à l’aise devant leurs fans, pour terminer ce premier quart-temps avec trois possessions d’avance (30-23).
La « seconde unit » des visiteurs revient sur le parquet avec de bien meilleures intentions, et le trio Nwaba-Pinson-Temple s’organise un petit concours à 3-points. Après trois minutes, les Celtics prennent l’eau de toutes parts, et grâce à un 14-3, Brooklyn égalise (37-37). La défense reprend le pas sur les attaques durant… deux courtes minutes et les paniers primés pleuvent à nouveau pour les joueurs de Brooklyn.
Pendant que Walker nous gratifie d’un superbe spin move, Joe Harris se montre, et on retrouve l’esprit des Nets de l’an passé. Après un second quart-temps dantesque à 3-points (10 au total !), Brooklyn prend la tête (63-57).
Un Walker virevoltant
Au retour des vestiaires, le duel Walker-Dinwiddie reprend de plus belle, tandis que Joe Harris punit à chaque fois qu’il est libéré au large. Jarrett Allen prend le dessus sur Theis, et l’Allemand ne sait pas quoi faire pour limiter l’impact de l’ancien de Texas (75-70). Le tandem Brown-Walker passe alors la vitesse supérieure, et Boston se réveille après avoir eu la tête sous l’eau durant de longues minutes. Dans un style à la Kyrie Irving, Kemba Walker fait la totale de loin et en pénétration, tandis que son coéquipier défend comme un chien et fait valoir son physique poste bas pour redonner les commandes aux Celtics après trois quart-temps (91-86).
Les joueurs de Kenny Atkinson s’accrochent, mais ceux de Brad Stevens sont tout aussi déterminés. Brad Wanamaker sort du banc et se souvient de ses belles années d’Euroleague pour marquer sur trois possessions de suite. La défense adverse est dispersée, et les C’s creusent le plus gros écart du match jusqu’à présent (104-92).
Temps-mort pour les Nets, avec un coach Atkinson consterné par certaines décisions arbitrales plus que douteuses. Kemba Walker signe son retour après sa frayeur de la semaine passée, et il prend les choses en main dans le money time. Vers le cercle, imprenable, l’ancien Hornet s’envole, et plie les derniers espoirs des Nets. Après un duel acharné et joué sur une intensité de playoffs, les Celtics l’emportent (121-110).