Certes, ce n’est que la saison régulière mais les deux équipes se rendent coup pour coup. LeBron James et Anthony Davis sortent les muscles à coups de dunks et de alley oop mais OKC n’a pas peur et Chris Paul en patron leur répond. Appelé par Billy Donovan, Dennis Schroder est en forme et il pose de gros problèmes à la défense des Lakers. D’un « tear drop », l’Allemand permet à son équipe d’être sur les talons des Lakers après 12 minutes (34-33).
Dominateur lors du premier quart temps, Shai Gilgeous-Alexander continue d’affoler la défense californienne. Sa faculté à prendre les intervalles pour scorer ou passer est remarquable. Néanmoins, côté Lakers, LeBron James prend les choses en main. En mode passeur, il régale, et fait tourner la boutique. Mais son pote Chris Paul est tout aussi efficace, et finalement il faut un panier au buzzer de Kentavious-Caldwell-Pope pour que les Lakers rentrent aux vestiaires avec un point de retard (67-66).
Un duo Davis-LeBron au top
Davis puis Danny Green marquent de loin et les Lakers débutent ce 3e quart temps tambour battant. Malmenés défensivement en 1ère mi-temps, les coéquipiers de LeBron James ont les crocs et Donovan est obligé de prendre un temps-mort (81-72). OKC est dans le dur, la puissance collective des Californiens fait la différence. Davis domine à l’intérieur après ce nouveau caviar de LeBron. Les deux se trouvent les yeux fermés sur contre-attaque, et Davis fait encore plus souffrir le Thunder quand il frappe aussi de loin (97-87).
Même dominés, les joueurs du Thunder ne lâchent rien. Danilo Gallinari mais surtout Steven Adams s’énervent et poussés par leurs fans, les joueurs d’OKC reviennent au score. Alors que tout le monde pensait que les Californiens avaient fait la différence, le suspense reste total (106-103).
Le Thunder est en confiance, et Gilgeous-Alexander continue de faire très mal par ses pénétrations et il égalise (109-109). En face, tous les ballons passent par LeBron James qui envoie même Hamidou Diallo aux vestiaires sur un lay up en force. Mais Terrence Ferguson et Paul lui répondent : tout va se jouer dans le money time (116-116). Dans ces moments là, il faut de grands joueurs et Anthony Davis en est un. À 3-points, avec la faute, puis poste bas, Davis prouve qu’il peut être clutch. Poussés dans leurs retranchements, les Lakers auront montré une belle force de caractère. Le Thunder peut avoir des regrets, comme sur cette dernière remise en jeu ratée, synonyme de défaite (130-127).