Avec un super Julius Randle, les Knicks se font plaisir face aux Cavaliers

Les Knicks démarrent du bon pied, contrairement à la plupart de leurs rencontres à domicile depuis le début de la saison, et le duel Randle-Thompson fait déjà des étincelles. Poste bas, les deux big men se renvoient quelques grands coup d’épaule, et le public du Garden apprécie. L’ancien intérieur des Lakers aime ce genre de combat, et en marquant six points rapides, il donne un premier avantage aux siens (12-6).

Le bison gaucher des Bockers fait un sacré chantier dans la raquette, et la défense locale fait un très bon travail, ralentissant le duo Garland-Sexton et fermant l’accès au cercle à Thompson par Mitchell Robinson. Sans Kevin Love, les Cavaliers sont à la traîne après douze minutes (32-20).

Julius Randle, le déménageur maison

La « second unit » des Cavaliers, menée par Alfonzo McKinnie et Matthew Dellavedova, sonne la charge et colle un 11-4 aux Knicks, qui bafouillent leur basket. Frank Ntilikina retrouve le parquet et les Knicks réagissent. En deux temps, trois mouvements, les hommes de Dave Fizdale collent un nouveau run à l’équipe de l’Ohio et reprennent le large (52-34). Les visiteurs, qui alignent un cinq expérimental avec seul Thompson en intérieur et le quatuor Clarkson, Delly, Sexton et Garland sur les extérieurs, retrouvent des couleurs, et plantent banderille sur banderille. Les visiteurs se sont remis en selle, même si l’écart reste conséquent à la pause (64-51).

Au retour des vestiaires, le rythme de jeu s’accélère, par Cedi Osman et Darius Garland côté Cleveland, mais Julius Randle est dans un grand soir. Poste bas, à 3-points et en transition, l’homme du match fait la misère à Tristan Thompson et les Knicks font une belle entame de seconde période. Marcus Morris, qui sort de belles prestations lors des dernières rencontres, met quelques paniers de loin, et les Bockers prennent le large (80-60).

Les visiteurs sont dans le dur, et même si coach Beilein essaie des choses en faisant tourner et en ouvrant son banc, la réaction ne vient pas. Les Knicks sont dans une dynamique très positive, David Fizdale parle beaucoup aux arbitres, et peut sourire : ses joueurs exécutent son plan de jeu quasi à la perfection, et ils terminent ce quart avec la plus grande avance de la rencontre (94-71).

Mitchell Robinson martyrise le cercle

Le technicien adverse tente le tout pour le tout, et lance ces troisièmes couteaux sur le terrain.

Brandon Knight et compagnie essayent de remettre les Cavaliers sur selle, mais les Bockers ont la main mise sur les événements. Mitchell Robinson met quelques bâches, et McKinnie peut se plaindre envers les arbitres, blasé par l’envergure du pivot remplaçant de New York (107-85).

Brandon Knight plante de loin, mais Morris et Robinson font un clinic sur pick-and-roll et Mitchell Robinson claque le cercle à plusieurs reprises pour réveiller un Garden assoupi en cette fin de rencontre. Après une prestation globale des plus solides, les Knicks ont le sourire: leur semaine démarre pour le mieux, avec ce succès amplement mérité face aux Cavaliers (123-105).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.