Touché à l’épaule, Kyrie Irving est en civil, et c’est Spencer Dinwiddie qui prend sa place dans le cinq de départ. Une formule qui fonctionne en premier quart-temps puisque les Nets prennent le meilleur départ. Il faut dire que les Bulls les aident bien avec un jeu affreux en attaque, une défense brouillonne avec des courses inutiles, et Jim Boylen tente même une formule à trois « petits » (White, LaVine, Dunn). C’est pire, et Joe Harris se régale (21-10). Jarrett Allen enfonce le clou près du cercle, et après douze minutes, Brooklyn mène 30-19.
Heureusement, Chicago possède un super rookie avec Coby White, et à 3-points puis au dunk après une interception, il réveille le United Center mais aussi ses coéquipiers, et c’est Lauri Markkanen qui égalise sur un 3-points (33-33). Les Nets sont désormais à la rue, et Chicago déroule pour signer un 9-0. Ce n’est pas du grand basket mais du rythme et de l’adresse suffisent à prendre le contrôle du match (48-41). À la pause, les Nets sont à -6 (56-50) et c’est presque miraculeux après cet affreux deuxième quart-temps.
Dinwiddie prend feu dans le dernier quart-temps
Au retour des vestiaires, Garrett Temple sort de sa boîte mais Zach LaVine lui répond à chaque fois. L’agressivité des Bulls fait la différence, et ça se voit dans la colonne des lancers-francs avec 25 lancers d’écart dans le 3e quart-temps. L’entrée de Thaddeus Young fait du bien aux Bulls pour conserver cette avance (69-61), sauf que Joe Harris plante de loin, imité ensuite par le nouveau venu, Iman Shumpert. À l’entame du dernier quart-temps, les Bulls n’ont plus que quatre points d’avance (78-74).
Moment choisi par Spencer Dinwiddie pour se réveiller. Peu en vue jusque là, le sixième homme habituel perfore la défense par deux fois pour donner l’avantage aux Nets (88-86). Sous les panneaux, DeAndre Jordan est très précieux. Joe Harris l’imite en allant chercher un gros rebond offensif qu’il transforme en force (92-88). Spencer Dinwiddie continue de facilement perforer la défense, et l’écart enfle (102-96). Et quand Coby White décide de faire faute sur lui à 3-points, il ne tremble pas sur la ligne.
La fin de match se transforme en un duel entre Zach LaVine et Spencer Dinwiddie. Le premier tente le tout pour le tout mais le second tient bon, et ses 20 points dans le dernier quart-temps permettent à Brooklyn de s’imposer (117-111). Comme le dira Kenny Atkinson, « ça fait du bien au moral« .
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.