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Allen Iverson, Michael Jordan, Alonzo Mourning, Tracy McGrady… Vince Carter revient sur les moments marquants de sa carrière

Vingt-deux saisons en NBA, ça en fait des souvenirs…

Que restera-t-il de la carrière de Vince Carter lorsque viendra l’heure du clap de fin ? Un paquet de highlights, un concours de dunks entré à la postérité, plusieurs records dont celui du joueur à la carrière NBA la plus longue de l’histoire. Mais plus que les chiffres, on se souviendra aussi de VC pour son large sourire durant toutes ces années et pour avoir été un amoureux du jeu et un joueur emblématique de la ligue au début des années 2000.

« J’adore jouer », répète-t-il. « Les gens me demandent pourquoi je fais ci ou ça… Simplement parce que j’adore jouer. Si je n’aimais plus ce sport, les entraînements et trucs du genre, je ne le ferais plus aujourd’hui. Bien sûr, tout le monde voit les sourires et le fait que je prends du plaisir comme lorsque je suis arrivé dans la ligue. À 42 ans, rien n’a changé. J’aime toujours jouer, être là. Je joue avec une jeune équipe qui ne gagnera probablement pas le titre cette année, mais j’aime toujours jouer et me battre pour gagner. Ça me procure du plaisir ».

VC – AI, le duel d’une génération

Pour NBA.com, Vince Carter est revenu sur les moments les plus marquants de sa carrière, et même si l’ex-star des Raptors n’a jamais gagné un titre ou même disputé une finale NBA, ceux-ci sont nombreux, à commencer par la série de playoffs mémorable de 2001, en demi-finale de conférence Est face aux Sixers d’Allen Iverson. À l’époque, les deux joueurs incarnent avec Kobe Bryant la nouvelle ère, celle qui doit prendre la succession de Michael Jordan. Et le duel sera à la hauteur des attentes, se terminant sur un Game 7, un revers d’un point et un tir raté au buzzer…

Me mesurer à lui, ça m’a permis de sortir le meilleur de moi-même » a-t-il confié. « C’était probablement la meilleure série de playoffs de ma carrière. Je me rappelle du Game 1, où je devais être en condition physique. Je savais ce que j’allais devoir apporter après avoir joué contre lui cette saison. Je crois qu’il nous avait collé 50 points à deux reprises. Donc je savais à quoi m’attendre. Je n’avais pas à forcer, mais je devais bien jouer. J’étais le centre de l’attention pour les Raptors, et lui l’était pour les Sixers. Je savais que j’allais devoir scorer, mais ça ne voulait pas dire que je devais y aller tir contre tir, point contre point. Je ne pouvais pas faire ça. Allen Iverson reste Allen Iverson. S’il scorait 55 points, je devais juste être solide pour nous mettre en position de gagner ».

Les deux stars ont échangé les grosses performances, les matchs à plus de 50 points, mais Allen Iverson a trouvé la clé dans le Game 7 en délivrant 16 passes décisives pour conduire son équipe à la victoire et filer ainsi en finale.

« Les deux équipes ont senti que le vainqueur de la série pourrait aller en finale, sans manquer de respect à Milwaukee » (battu en 7 manches par les Sixers en finale de conférence) », a poursuivi Vince Carter, qui assure n’avoir jamais regretté l’aller-retour à l’université de North Carolina le jour du match pour recevoir son diplôme.

Convaincre Michael Jordan de prendre sa place, pas une mince affaire

Vince Carter a ensuite évoqué les deux joueurs qu’il a aimés affronter au cours de sa carrière. « T-Mac. Kobe », sont les deux noms qui sortent en premier. « J’ai aussi joué avec ces gars. Avec Kobe, on a joué en AAU ensemble. Avec T-Mac, c’était la famille. Et il n’y avait rien de mieux de se mesurer à son cousin superstar ».

« Vinsanity » n’a pas mentionné Michael Jordan qu’il a affronté à quelques reprises à l’occasion du retour de MJ dans la ligue avec les Wizards. Au-delà du fait qu’ils sont sortis de la même fac et qu’ils jouent au même poste, les deux joueurs ont également en commun une histoire marquante puisque c’est Vince Carter qui a laissé sa place à Michael Jordan lors du dernier All-Star Game de « His Airness », en 2003, à Atlanta. Et il lui a fallu être persuasif pour convaincre Michael Jordan de lui « voler » sa place.

« Lorsqu’on est arrivés au All-Star weekend, j’ai eu une brève conversation avec David Stern et on en a un peu parlé mais j’ai senti qu’il n’y avait rien à dire en fait. Ça tombait sous le sens pour moi de laisser MJ débuter. J’ai en revanche senti que le problème allait venir de le convaincre de prendre ma place. J’avais le sentiment qu’il n’allait pas y aller. Je lui ai alors rapidement dit : « Hey mec, tu débutes ». Et il m’a dit : « Non, tu as mérité ta place ». Donc juste avant l’annonce des cinq, je lui ai dit : « MJ, tu débutes, point final ». Et je l’ai prévenu que j’allais me mettre en retrait et que même s’il le voulait, il ne pourrait pas me faire débuter parce que je n’allais pas être là. On a tout tenté, puis lorsque c’est arrivé, je me suis dit qu’une fois qu’ils allaient appeler son nom, il allait bien devoir y aller ».

La dernière apparition de Michael Jordan restera elle aussi mémorable, avec notamment un shoot jordanesque au dessus de Shawn Marion pour la gagne qui lui échappera finalement des doigts en prolongation.

Zo Mourning à la postérité

Lorsqu’on lui demande le dunk préféré de sa longue histoire en NBA, Vince Carter cite sa victime préférée, Alonzo Mourning, qu’il avait postérizé en beauté en novembre 2005 à l’occasion d’un match entre Miami et New Jersey.

« Je me souviens m’être élevé et me rendre compte qu’il était sous le cercle. Si je pouvais arriver à temps avant lui, j’avais une chance parce que même s’il me renversait, mon élan pouvait encore me conduire jusqu’au cercle. Mais quand il m’a touché, il m’a poussé vers le haut, ce qui m’a encore placé plus près du cercle. J’ai alors regardé le panier avec un autre angle, en me disant que je ne pouvais pas le rater. J’ai essayé de la jouer cool, mais à l’intérieur, j’étais comme un gamin de 7 ans. Je me disais que c’était Alonzo Mourning, l’un des meilleurs contreurs de l’histoire ».

Lors des playoffs, la même saison (celle du titre pour Miami), les Nets n’ont pas fait le poids mais Vince Carter s’est encore payé la tête du « Zo ». La légende raconte d’ailleurs que ce dernier ne lui aurait plus parlé pendant sept ans après ces deux dunks.

Et si ?

De toutes ces années, Vince Carter est aussi passé par beaucoup de déceptions sur le plan sportif. Même s’il a eu un rôle de booster au sein d’une toute jeune franchise, il n’a jamais emmené Toronto au-delà des demi-finales de conférence. Lorsqu’il a été épaulé par Jason Kidd et Richard Jefferson, New Jersey n’a plus atteint de finale NBA, puis pareil avec Orlando, chez lui, au sein d’un roster de choix où il s’est cette fois arrêté en finale de conférence face aux Celtics. Alors qu’il est de bon ton pour les joueurs professionnels de n’exprimer aucun regret au moment de jeter un œil dans le rétro, le vétéran des Hawks préfère prendre un contrepied de plus…

« Et si j’avais mis ce tir (face aux Sixers) ? Que se serait-il passé si je l’avais mis ? Qu’est-ce qui serait arrivé ensuite ? Je ne sais pas. Et si T-Mac et moi avions eu la chance de jouer ensemble plus longtemps ? Là encore, je n’ai pas la réponse. Que serait-il arrivé si nous n’avions pas perdu en six manches lorsque j’étais à Orlando (lors des playoffs 2010). Parce qu’on a eu notre chance, mais ils ont terminé en finale NBA. C’est l’autre occasion pour laquelle je me demande « et si ? ». Je me suis toujours demandé ça ».

Vince Carter a incarné la relève et, en compagnie d’autres, a assumé un lourd héritage laissé par Michael Jordan. Il a également assisté à la montée en puissance de LeBron James. Aujourd’hui, c’est Zion Williamson qui représente la nouvelle génération et suscite un enthousiasme comme on en voit qu’une fois tous les dix ou quinze ans. Doté de qualités physiques exceptionnelles, comme lui à son âge, Vince Carter ne donnerait qu’un seul conseil à la futur star des Pelicans : « être soi-même » et ne pas céder aux sirènes des fans qui veulent le voir dunker à tout prix.

« Si tu es juste un fan, que vas-tu dire ? « Je veux le voir dunker sur quelqu’un ». C’est la simple réalité. Donc qu’il reste lui-même, qu’il joue son jeu… Les gens ne savent même pas à quel point il a un bon maniement du ballon, que ce n’est pas un mauvais passeur, un bon contreur… Il a tout ça ».

Vince Carter Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
1998-99 TOR 50 35 45.0 28.8 76.1 1.9 3.8 5.7 3.0 2.8 1.1 2.2 1.5 18.3
1999-00 TOR 82 38 46.5 40.3 79.1 1.8 4.0 5.8 3.9 3.2 1.3 2.2 1.1 25.7
2000-01 TOR 75 40 46.0 40.8 76.5 2.4 3.2 5.6 3.9 2.7 1.5 2.2 1.1 27.6
2001-02 TOR 60 40 42.8 38.7 79.8 2.3 2.9 5.2 4.0 3.2 1.6 2.6 0.7 24.7
2002-03 TOR 43 34 46.7 34.4 80.6 1.4 3.0 4.4 3.3 2.8 1.1 1.7 1.0 20.6
2003-04 TOR 73 38 41.7 38.3 80.6 1.3 3.5 4.8 4.8 2.9 1.2 3.1 0.9 22.5
2004-05 * All Teams 77 37 45.2 40.6 79.8 1.4 3.8 5.2 4.3 3.2 1.4 2.2 0.6 24.5
2004-05 * NJN 57 39 46.2 42.5 81.7 1.4 4.5 5.9 4.7 3.3 1.5 2.6 0.6 27.5
2004-05 * TOR 20 30 41.1 32.2 69.4 1.4 1.9 3.3 3.1 2.8 1.3 1.1 0.8 15.9
2005-06 NJN 79 37 43.0 34.1 79.9 1.7 4.1 5.9 4.3 3.0 1.2 2.7 0.7 24.2
2006-07 NJN 82 38 45.4 35.7 80.2 1.4 4.6 6.0 4.8 3.2 1.0 2.7 0.4 25.2
2007-08 NJN 76 39 45.6 35.9 81.6 1.5 4.5 6.0 5.1 3.2 1.2 2.4 0.4 21.3
2008-09 NJN 80 37 43.7 38.5 81.7 0.9 4.2 5.1 4.7 2.9 1.0 2.1 0.5 20.8
2009-10 ORL 75 31 42.8 36.7 84.0 0.4 3.5 3.9 3.2 2.5 0.7 1.4 0.2 16.6
2010-11 * All Teams 73 28 43.7 36.1 74.0 0.7 3.0 3.8 2.0 2.6 0.9 1.2 0.3 14.0
2010-11 * PHX 51 27 42.2 36.6 73.5 0.8 2.8 3.6 1.6 2.4 0.9 1.1 0.3 13.5
2010-11 * ORL 22 30 47.0 34.6 74.7 0.5 3.6 4.1 2.9 3.2 0.9 1.6 0.1 15.1
2011-12 DAL 61 25 41.1 36.1 82.6 0.5 2.8 3.4 2.3 2.2 0.9 1.4 0.4 10.1
2012-13 DAL 81 26 43.5 40.6 81.6 0.7 3.4 4.1 2.4 2.8 0.9 1.3 0.5 13.4
2013-14 DAL 81 24 40.7 39.4 82.1 0.8 2.7 3.5 2.6 2.6 0.8 1.3 0.4 11.9
2014-15 MEM 66 17 33.3 29.7 78.9 0.4 1.6 2.0 1.2 1.6 0.7 0.7 0.2 5.8
2015-16 MEM 60 17 38.8 34.9 83.3 0.5 1.9 2.4 0.9 1.7 0.6 0.6 0.3 6.6
2016-17 MEM 73 25 39.4 37.8 76.5 0.5 2.6 3.1 1.8 2.2 0.8 0.7 0.5 8.0
2017-18 SAC 58 18 40.3 34.5 75.7 0.3 2.2 2.6 1.2 1.7 0.7 0.6 0.5 5.4
2018-19 ATL 76 18 41.9 38.9 71.2 0.4 2.1 2.6 1.1 1.9 0.6 0.6 0.4 7.4
2019-20 ATL 60 15 35.2 30.2 79.3 0.3 1.8 2.1 0.8 1.5 0.4 0.6 0.4 5.0
Total   1541 30 43.5 37.1 79.8 1.1 3.2 4.3 3.1 2.6 1.0 1.7 0.6 16.7

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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