Kemba Walker conscient qu’il doit mieux entamer les rencontres

Avec quatre victoires en cinq matches, dont deux contre les Bucks et les Raptors, et une défense déjà en place, les Celtics ont plutôt bien entamé la saison alors que les questions autour d’eux étaient nombreuses.

Néanmoins, quand on entre dans le détail des rencontres, on remarque un gros bémol : les premières mi-temps. Avec 47 points marqués de moyenne à 36% de réussite, ils sont parmi les plus mauvaises formations de la ligue dans les 24 premières minutes des matches. Ensuite, c’est bien mieux, la référence actuelle même, avec 61.6 points inscrits à 47% de réussite. Boston a donc deux visages et l’équipe sait qu’elle doit mieux entamer ses parties.

« Je dois être meilleur pour donner le ton, surtout en tant que leader de l’équipe », affirme Kemba Walker, en commentant ce constat. « Je dois trouver un moyen pour que mes coéquipiers soient davantage prêts en début de match. J’en ai une grande responsabilité. Je dois mieux entamer mes matches. »

L’ancien des Hornets est effectivement un beau symbole de cette dualité. Il shoote à 32% de réussite en premier acte, puis 46% en seconde mi-temps. Le All-Star se réserve pour les moments chauds, avec 9.6 points de moyenne à 48% de réussite en dernier quart-temps. Pourquoi un tel écart entre les premières et les dernières minutes ?

« Je ne pense pas être différent du tout. Je ne peux pas vraiment mettre le doigt dessus, honnêtement », poursuit-il. « On manque des tirs en début de match, et ça transpire sur notre défense. On ne va pas toujours mettre nos shoots, donc on doit contrôler notre défense et notre énergie. C’est par là que ça commence. »

Brad Stevens ne semble pas encore inquiet par le mode diesel de ses troupes.

« L’échantillon est encore mince, non ? On en parle. On aimerait jouer 48 minutes de bon basket. Si on démarre doucement et qu’on l’emporte, on prend. »