Quand Jim Boylen compare Wendell Carter Jr. à Hakeem Olajuwon

La comparaison avec Al Horford était validée par à peu près tout le monde, alors Jim Boylen a décidé d’aller plus loin pour encenser son pivot Wendell Carter Jr. « Je n’ai pas eu la chance de coacher Hakeem Olajuwon à 19 ou 20 ans, mais je pense que son instinct, sa présence physique, la combinaison de son intelligence et de ses appuis, ça lui a donné la capacité d’avoir cet impact des deux côtés du terrain. »

Un impact que son joueur peut avoir. « Wendell peut récupérer le ballon dans la raquette et prendre une décision – ce n’est pas une qualité habituelle pour un gars de son âge. Et il protège le cercle. »

Il faudra attendre encore un peu pour voir s’il se rapproche de « The Dream » mais ce que veut souligner l’entraîneur des Bulls, c’est le QI basket de son deuxième année.

« Il s’adapte et progresse. Je crois que les gens ne se rendent pas compte à quel point il est malin. C’est important. Il sait toujours ce qu’on fait. Il ne demande jamais ‘Qu’est-ce qu’on est en train de faire ?’ ou ‘Comment ça marche ?’ C’est un jeune garçon intelligent. Et je l’ai déjà dit auparavant : il aime le contact et les chocs. S’il sait faire ça, il sait tout faire » décrypte le coach sur le site du club.

Pas de poste défini pour plus de liberté

Wendell Carter Jr. le confirme : il aime rentrer dans ses adversaires, mais de manière intelligente. « Je veux être plus malin qu’eux dans touts les aspects du jeu » confie-t-il. « Les détails font la différence face aux grands. Je sais que je ne vais pas pouvoir y aller frontalement, donc je dois être capable de les user. Je pense que mon endurance est assez bonne pour le faire. En début de match, je suis du genre à aller beaucoup au cercle pour avoir des points faciles, mais après j’essaie de sentir le jeu, de bouger, c’est une autre façon de les épuiser. »

Le potentiel est bien présent chez le sophomore, reste à le développer après une année rookie marquée par les promesses mais aussi cette grosse blessure au pouce. Mais l’intérieur est aujourd’hui de retour à 100% et pour progresser, les Bulls ne veulent pas l’enfermer sur un poste – même si en défense il est meilleur pour défendre le poste 5 que son coéquipier Lauri Markkanen.

« Je pense que c’est l’un de nos meilleurs gars pour donner le ballon de main à main, après un dribble ou pas » estime Jim Boylen. « Il a le feeling pour impliquer ses coéquipiers. Après, il faut se souvenir qu’il n’a joué que 44 matchs, donc il continue de progresser. On ne parle pas vraiment de son rôle de pivot, je lui parle surtout du fait d’être dominateur en défense et en mouvement en attaque. C’est comme ça qu’on en parle. »