Déjà pas épargné pendant les Finals puisqu’il avait manqué le Game 3, touché aux ischio-jambiers, Klay Thompson a quitté la scène sur une rupture d’un ligament du genou dans le Game 6 face aux Raptors.
Les Warriors n’avaient pas besoin de tout ça, avec déjà Kevin Durant sur le flanc, mais c’est encore plus dur à avaler pour l’arrière, qui réalisait alors une de ses meilleures séries en carrière.
« J’étais la meilleure version de moi-même », dit-il. « Je ne m’étais jamais senti aussi bien en Finals. J’y pense tous les jours. C’est l’humilité du sport. Quand on pense être à son meilleur niveau, un traumatisme peut arriver. »
Avec 26 points de moyenne à 54% de réussite au shoot et 58% à 3-pts, Klay Thompson était effectivement en grande forme. Et que dire de son Game 6 avant sa blessure ? 30 points à 8/12 au shoot, dont 4/6 à 3-pts, en 32 minutes sur le terrain !
« J’étais à l’apogée de ma carrière à cet instant-là. Je n’avais jamais fait mieux. Ma façon de shooter, de défendre. J’étais un des meilleurs joueurs de la série. Dans les autres séries ou Finals, je m’étais un peu éclipsé. Mais là, j’étais pas loin d’être intouchable comme jamais. » Jusqu’à ce que son genou lâche, donc.
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