Dans le duel des scoreurs à l’Ouest, c’est Monta Ellis qui a dégainé le plus vite. Avec 33 points au compteur, il dépasse le Thunder d’un Kevin Durant omniprésent (29 points) mais un peu juste (100-91 au final). Il faut dire qu’Ellis était bien entouré avec un David Lee en grande forme (23 et 19 rebonds) et un Curry à point (23 et 13 passes).

Un de ces soirs pour les Warriors

Les Warriors sont une équipe cyclotimique. Un soir, elle peut exploser littéralement et se ramasser la gamelle du siècle (comme hier soir contre les Suns), et celui d’après jouer les yeux dans les yeux avec les meilleurs. C’était le cas contre OKC qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.

Le match commençait plutôt bien pour les guerriers car leur chef de file était visiblement dans un grand soir. Il marquait 18 points en première mi-temps en ponctuant son effort d’un tir au buzzer en déséquilibre. Tout le répertoire y passait, shoot lointain, tear drop le corps penché en arrière, dunk en pénétration. Le Thunder ne pouvait qu’apprécier le spectacle des premières loges.

Le duo Westbrook – Durant trop isolé

Mais Durant et Westbrook ne sont pas les premiers venus non plus. Aux dunks sauvages, et aux shoots improbables, ils ne donnent pas leurs parts au chien. Et de fait, l’un comme l’autre arrosait a volo et ils terminent respectivement le match avec 29 et 21 points marqués.

Mais bien trop isolés, ils ne peuvent empêcher l’armée californienne de marcher sur leurs plates-bandes. Car outre Ellis, les Warriors peuvent compter sur les performances de choix de David Lee qui établit son meilleur total de rebonds avec 19 prises (plus 23 points) et Steph Curry qui choisit également ce soir pour caviardiser comme jamais ses coéquipiers avec 13 passes (plus 23 points). L’addition se corsait davantage avec Wright qui atteignait 10 points (mais à 4/16).

Au final, le Thunder s’est épuisé à courir derrière le score durant toute la seconde mi-temps sans jamais pouvoir passer le cap. Les hommes de Keith Smart ont quant à eux voulu prouver que la déroute de la veille contre Phoenix n’était qu’un accident de parcours déjà oublié.

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