Vincent Collet : « L’objectif est si possible d’éviter les Américains en quarts de finale »

Deux des quelques équipes encore invaincues dans cette Coupe du monde se rencontrent ce lundi après-midi.

Avec quatre victoires à leur compteur respectif, la France et l’Australie vont s’expliquer pour la première place du groupe L. Une première place qui n’est pas uniquement symbolique puisqu’elle devrait permettre d’éviter de rencontrer les Américains dès le quart de finale, si ces derniers assurent face au Brésil.

« On aborde le match sans la pression d’avoir à gagner pour se qualifier pour les quarts et malgré tout l’ambition de finir ce groupe à la première place », note Vincent Collet, ajoutant que « les Américains montrent qu’ils sont au-dessus. L’objectif est si possible de les éviter en quarts même s’ils n’ont pas démontré qu’ils étaient imbattables ».

Evan Fournier tient un discours encore plus ferme : « L’objectif ce n’est pas de gagner pour éviter les États-Unis, c’est de gagner pour envoyer un message. » En s’imposant face à l’un des plus sérieux outsiders de la compétition, l’Australie. « Ce sera le match le plus difficile jusqu’à maintenant dans cette compétition », juge l’arrière tricolore qui décrit les Boomers comme une équipe « très physique avec beaucoup d’intensité ».

La meilleure équipe dans le jeu sans ballon ?

Intensité, mais pas seulement. L’Australie a la particularité d’être l’une des équipes qui fait le mieux tourner le ballon dans cette compétition, avec la Serbie. La preuve lors de leur dernière sortie face à la République dominicaine et ce ratio impressionnant : 30 tirs rentrés sur… 30 passes décisives.

« Ils ont la chance d’avoir un intérieur très passeur avec Andrew Bogut », analyse Vincent Collet, qui entend aussi annihiler le principal créateur de l’équipe, Joe Ingles. « Leur jeu sans ballon est sans doute le meilleur de la compétition. On essaye nous aussi de développer ça. On se ressemble dans l’organisation défensive en revanche ».

Côté attaque, Vincent Collet attend visiblement un peu plus de partage des responsabilités, pour ne pas que le jeu offensif repose uniquement sur le tandem De Colo – Fournier. Car le sélectionneur prévient : « Attention, on ne les aura pas tous les soirs à 45 points. »