Si les performances défensives de Team USA ont rassuré, les premières minutes ont été poussives offensivement face à la République tchèque.
Les Américains ont beau avoir des joueurs habitués à jouer des grands matches de playoffs, l’entame d’une compétition internationale fait toujours son petit effet. L’envie de se lancer, de bien faire, provoque des erreurs.
« On s’est précipité en attaque, en jouant très vite », assure Kemba Walker. « Peut-être que l’adrénaline a joué un rôle important, l’excitation d’être ici, de jouer ce premier match. C’est différent de la NBA, c’est bien plus physique. De plus, on est Team USA donc tout le monde va nous rentrer dedans. On doit rester calme. »
Les hommes de Gregg Popovich remportent le premier quart-temps 17-14 et souffrent en défense sur les coupes des Tchèques (un problème déjà bien visible en préparation). Dès le second quart-temps, ils prennent la rencontre en main.
« On a encore du travail à faire, mais ce fut un bon premier match. On a évacué la nervosité. Tout le monde voulait jouer », estime Myles Turner. « Le début était compliqué, on était nerveux », confirme Khris Middleton.
En ne perdant que sept ballons, Team USA a limité la casse et, au fil des minutes, le jeu offensif s’est fluidifié.
« La balle a bien bougé par rapport aux derniers matches », commente Joe Harris, 9 points avec deux tirs primés. « On joue des séquences de courtes minutes, on ne peut donc pas s’économiser. Tout le monde devient agressif. »