Dominés en première mi-temps, les Rockets ont resserré les rangs après la pause. Ne cédant aucun pouce de terrain face à des Grizzlies plus athlétiques, ils ont gagné la bataille du rebond et s’imposent finalement en prolongation (95-93).

Kevin Martin cédait alors la place à Luis Scola avant que Mike Conley ne tue définitivement tous les espoirs des siens.

Mais c’est encore Rudy Gay qui définit le mieux ce qui s’est passé.

« Chaque fois que nous avons eu un rebond, ils nous ont arrêté. Rien ne nous est jamais donné, et nous avons laissé filer celle-là. En deuxième mi-temps, Houston est revenu avec une mentalité différente et ils nous ont attaqué. »

Dépassés à la mi-temps, les Rockets se sont avant tout appuyés sur un Kevin Martin incandescent (31 points) pour revenir dans le match. A partir de cet instant-là, les deux équipes ne se sont plus quittées.

Les rebonds s’arrachaient avec beaucoup de peine, les possessions offensives étaient compliquées et aucun shoot ne semblait facile.

A ce jeu, personne ne semblait décidé à prendre l’avantage. Rudy Gay donnait bien un point d’avance aux siens mais Kyle Lowry égalisait et envoyait les deux équipes en prolongation. Alors que Luis Scola avait l’occasion de tuer le match.

L’intérieur argentin se rattrapait ensuite. Grâce à sa technique, il se jouait de Darell Arthur, les Grizzlies refusant de faire prise à deux. Ils avaient pourtant l’occasion de l’emporter mais Mike Conley voulait une nouvelle fois jouer les héros.

Pourtant hors du coup au niveau du shoot, il forçait un tir à 3 points impossible qui ricochait sur l’arceau et qui, à l’image du match, s’échappait vers la touche sans qu’on ne sache quelle équipe avait pris le meilleur.

Ce diable de Kyle Lowry surgissait alors pour récupérer le cuir et l’envoyer à l’autre bout du terrain, assurant la victoire des siens. Un modèle d’intelligence dans un moment aussi important.

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