Pascal Siakam et les Raptors marquent leur territoire d’entrée de jeu !

Pas de DeMarcus Cousins donc dans le cinq majeur des Warriors, et c’est Jordan Bell qui est titulaire. Ce dernier, peu utilisé sur l’ensemble de la rencontre, a beaucoup de travail pour démarrer, avec un Marc Gasol qui rentre bien dans sa rencontre. Laissé ouvert à plusieurs reprises en tête de raquette, le pivot punit ses adversaires. L’Espagnol est l’homme de cette entame et va rappeler, en cours de partie, qu’il est toujours capable d’être efficace poste bas.

Marc Gasol, l’homme du début de match

En plus de Marc Gasol, les Raptors ciblent Stephen Curry en défense. À plusieurs reprises, Pascal Siakam profite de son avantage de taille près du cercle. Avec le soupçon d’adresse d’un Danny Green mieux dans son basket, Toronto n’a pas besoin d’un immense Kawhi Leonard, particulièrement bien pris par les Warriors, en attaque.

En face, rien de facile pour les shooteurs californiens. Klay Thompson hérite de bonnes positions mais son adresse est aléatoire. Heureusement pour les Warriors que Stephen Curry profite du moindre espace pour sanctionner derrière l’arc. Les Warriors sont redoutables en contre-attaque. Les rares balles perdues des Raptors sont rapidement sanctionnées. Tout l’inverse des locaux qui provoquent davantage de turnovers mais peinent à les rentabiliser derrière. Golden State ne tire qu’à 30% après 12 minutes mais reste au contact (25-21).

Toronto a de bonnes occasions de creuser un écart conséquent, sans succès. La faute aussi, à de trop nombreux rebonds offensifs concédés. DeMarcus Cousins n’a pas l’occasion d’alimenter cette colonne. Logiquement en manque de rythme, il fait une rentrée honorable avec un bon travail de fixation. Sur un tir très compliqué de Danny Green dans le corner, Toronto rentre au vestiaire avec 10 points d’avance (59-49). Avec ses 14 points, Marc Gasol surprend son monde en étant le meilleur marqueur du match.

Pascal Siakam déchaîné

La réaction des Warriors dans ce troisième quart-temps qu’ils affectionnent tant ? Elle n’a pas vraiment lieu. Du moins, elle est bien contenue par des Raptors toujours solides défensivement. Draymond Green monte clairement en puissance et affiche son activité dans tous les secteurs, y compris à la création. Mais défensivement, il est mis à mal par un Pascal Siakam déchaîné. À plusieurs reprises, le MIP en puissance le prend de vitesse avec sa main gauche au poste. Surtout, en jeu de transition, la fusée Siakam vole à toute vitesse. Et il ne rate rien près du cercle.

Cet écart d’une dizaine de points se maintient. D’autant que les Raptors reçoivent l’aide bienvenue de l’invité surprise de ce match, Patrick McCaw. Globalement court dans ses tirs, et visiblement gêné physiquement, Kawhi Leonard doit se faire justice sur la ligne des lancers, à l’instar de Curry d’ailleurs. Le « money time » se rapproche et les Warriors sont toujours à la traîne. Précieux en défense avec ses fautes offensives provoquées, Kyle Lowry ne rentre rien mais « papa VanVleet » joue encore au facteur X. Sur un shoot improbable, sur un pied, son tir heurte la planche, roule sur le cercle et finit par rentrer.

Tandis que Pascal Siakam va méchamment bâcher Draymond Green, les Raptors gèrent bien leur fin de match en mangeant le chrono au maximum. Stephen Curry a beau alimenter son compteur de points, les champions en titre ne passent jamais la seconde. Symbolique, c’est Kyle Lowry qui vient clore les débats avec le panier qui tue.

Toronto prend ainsi les devants, 1-0, avant le Game 2 dimanche, toujours à Toronto.