Patty Mills sera bien à la Coupe du Monde, avec l’intention « d’écrire l’histoire »

San Antonio éliminé, et sa situation contractuelle sécurisée, Patty Mills peut déjà se tourner vers cette Coupe du Monde en Chine, à laquelle il participera bel et bien, comme on pouvait s’y attendre.

« Je suis excité à l’idée de mettre le maillot Or et Vert, et de retrouver tout le monde pour le stage » confie-t-il, cité par la FIBA. « On pourra se concentrer de nouveau sur notre objectif : écrire l’histoire. »

Le meneur de jeu a sûrement à l’esprit une médaille, qu’importe le métal : la sélection n’y est jamais parvenue au niveau international, Jeux olympiques et Mondiaux confondus. Et il affichait déjà cette ambition avant les derniers JO où l’équipe avait raté le bronze de justesse (4e pour la quatrième fois de son histoire).

Un réservoir impressionnant

Elle a tout pour y prétendre une nouvelle fois, avec cet effectif qui devrait compter dans ses rangs une partie de l’impressionnant contingent australien en NBA : Deng Adel (Cleveland), Aron Baynes (Boston), Jonah Bolden (Philadelphia), Andrew Bogut (Golden State), Ryan Broekhoff (Dallas), Mitch Creek (Minnesota), Matthew Dellavedova (Cleveland), Isaac Humphries (Atlanta), Joe Ingles (Utah), Thon Maker (Detroit), Patty Mills (San Antonio) et Ben Simmons (Philadelphia).

« On a quatre matchs de préparation de qualité, on n’avait jamais connu ça donc ça va être super » se réjouit le Spur, avec au programme deux doubles confrontations contre les États-Unis et le Canada. De quoi préparer au mieux une phase de groupe qui s’annonce compliquée face au Canada justement, mais aussi la Lituanie et le Sénégal.

« Le temps en Australie sera super, ce sera génial de retrouver tout le monde au stage. Ce sera un nouveau groupe d’une certaine manière, parce qu’il y aura des gars qui n’ont jamais joué ensemble et qui complèteront le noyau existant. »

Mais dans tous les cas, l’Australie fera partie des outsiders de la compétition.