Il n’a rien officialisé mais Gregg Popovich a donné rendez-vous à la presse à l’automne, indiquant qu’il resterait bien à la tête des Spurs la saison prochaine. Lorsqu’on lui a demandé s’il négociait son nouveau contrat, le coach a plaisanté en expliquant discuter « un tiers avec Portofino, un tiers avec Positano et un tiers avec San Antonio ».
En tout cas, l’entraîneur s’est dit fier de son groupe, obligé de faire avec des circonstances « étranges et compliquées ».
« Avec huit nouveaux joueurs, l’échange (Kawhi Leonard et Danny Green) et les blessures (Dejounte Murray…), on peut se retourner et voir que les joueurs ont réussi plus que ce qu’on leur accorde. Ce que j’ai dit aux joueurs, et ce que je leur ai encore dit aujourd’hui, c’est que j’aimerais que la saison démarre aujourd’hui, avec tout ce qu’on a appris cette saison les uns sur les autres. Ces gars n’avaient jamais joué les uns pour les autres auparavant. C’est un nouveau système pour tout le monde. Et dans le même temps, c’est très difficile de réussir ça dans un sport d’équipe. Mais ils se sont accrochés et ils ont montré du caractère. »
Certes, ce groupe formé autour du duo DeMar DeRozan – LaMarcus Aldridge a affiché de vraies limites, et la fin de la série face à Denver ne ressemble pas du tout aux Spurs, mais San Antonio aurait pu lâcher dès la saison régulière.
« Beaucoup d’équipes seraient mortes », explique le coach. « Leur mojo, leur esprit, auraient été tellement affaiblis qu’ils n’auraient pas eu l’occasion d’aller en playoffs. Ils ont donc beaucoup de mérite pour avoir fait preuve de courage et de constance et pour avoir continué d’apprendre tout au long de l’année. »
Pour lui, ce n’est donc pas du tout une fin, mais plutôt un début.
« Ce n’est que le début d’une nouvelle culture pour un nouveau groupe. Nous nous connaitrons mieux en interne la saison prochaine, et ils le montreront sur le terrain, je pense. »
Avec donc toujours Gregg Popovich pour les diriger sur le banc. Sans doute la meilleure nouvelle de la saison à San Antonio.