En débutant la saison, Allen Grayson savait que son temps de jeu serait conditionné à ses performances défensives. Toujours en difficulté sur les situations de repli, le rookie n’a donc disputé que 38 matchs pour sa première saison.
En fin d’exercice, l’arrière a néanmoins profité des absences de Dante Exum, Ricky Rubio et Raul Neto pour se montrer. En cinq matchs, il compile 16.8 points à 48% de réussite au shoot, et surtout une pointe à 40 points face aux Clippers.
« Il a montré sa capacité à s’imposer », explique Quin Snyder. « Chaque fois, pour un jeune joueur, c’est toujours un défi d’être lancé dans de nouvelles situations, surtout en défense. Il faut apprendre à être compétitif et discipliné. On est exigeant avec tous les joueurs et Grayson est exigeant envers lui-même. »
James Harden et Eric Gordon comme futurs adversaires
Un des éléments importants de sa saison fut son passage de douze matchs en G-League, où il a tourné à 16.3 points à 40% à 3-points. Une parfaite façon de garder le rythme, de progresser et d’éviter les longues semaines sur le banc.
« Je pense que nos passages en G-League nous ont aidés », explique le jeune pivot Tony Bradley. « On veut jouer et prendre du volume et c’est ce qu’on a fait avec la G-League. Lui a progressé défensivement à chaque match. »
Les blessures qui plombent le Jazz actuellement ne promettent toutefois pas à l’ancien de Duke de jouer en playoffs. Il en est conscient : « C’est au coach de le dire, mais je serai prêt. En finissant la saison régulière comme ça, ça m’a bien préparé. »
« C’est toujours une question d’opportunité, qu’il faut savoir saisir », rappelle Rudy Gobert, lui aussi par la G-League lors de son année rookie. « Les gens ne voient pas les coulisses. Ce n’est pas toujours facile et quand on a réussi à saisir sa chance, qu’on le fait, et qu’on le refait encore, c’est comme ça qu’on devient un vrai joueur. »