Alors que les Kings ont réalisé le bond le plus important de NBA avec 12 victoires de plus que l’an passé (et même si Dave Joerger a pris la porte), Bogdan Bogdanovic s’est montré satisfait de sa campagne sophomore en NBA.
Basket USA a été recueillir les réactions à chaud de l’international serbe avant qu’il ne parte en vacances… et se prépare pour la Coupe du Monde en Chine en septembre prochain !
« On jouait déjà bien la saison dernière, à partir de janvier ou février »
Bogdan, comment évaluez-vous cette deuxième saison avec les Kings ? Certes, vous manquez les playoffs mais ça reste largement positif, n’est-ce pas ?
« Cette saison a été bien meilleure que l’an passé. C’est positif, c’est sûr. Il y a eu beaucoup de hauts et de bas, et beaucoup de choses à apprendre. On a mieux fait les choses cette saison. »
Vous avez réussi le plus grand bond d’une saison à l’autre, avec 12 victoires de plus. Avez-vous été surpris de la progression de ce groupe ?
« Honnêtement, non. On jouait déjà bien avec ces gars en fin de saison dernière. Simplement, on avait complètement raté notre début de saison et derrière c’était compliqué de revenir. Mais on jouait déjà comme ça la saison dernière, à partir de janvier ou février, on a commencé à trouver notre jeu. Depuis, on a continué à gravir les marches une à une. »
Que vous a-t-il manqué pour finir le travail et rallier les playoffs ?
« L’expérience. On a un groupe qui est encore très jeune. On a manqué d’expérience en général, en début et en fin de match. »
Vous avez adopté un style de jeu avec beaucoup de rythme, de vitesse, de relances, est-ce la raison majeure de votre progression collective ?
« Oui, on a joué beaucoup plus vite cette saison. C’est la plus grosse différence entre ces deux années. Ça nous aide énormément, surtout avec les gars qu’on a dans l’équipe, De’Aaron, Marvin, Buddy… Ils peuvent courir pendant des heures. C’est un style de jeu qui nous va bien. »
Que pensez-vous justement du potentiel de ce groupe si jeune, avec un noyau dur très talentueux ?
« On a un groupe très talentueux. Notre équipe est en pleine ascension, on doit simplement apprendre encore mieux à jouer ensemble. Mais ça va venir. »
Vous êtes le principal créateur en sortie de banc, appréciez-vous ce rôle qui vous laisse pas mal de libertés ?
« J’adore ça. Je pense que je peux créer beaucoup de choses en attaque. Je peux créer des tirs ouverts pour mes coéquipiers ou pour moi-même. »
« On n’a pas bien joué contre les USA les deux dernières fois… »
Vous avez connu quelques soucis d’adresse en cours de saison, en février et en mars, comment avez-vous réussi à redresser la barre ?
« Non, je n’ai rien changé. J’ai continué à suivre ma routine. Le truc, c’est que je devais jongler avec pas mal de rôles différents et j’essayais d’aider l’équipe le plus possible. Et beaucoup de ces tirs que je ratais étaient des tirs en fin de possession, dans les quatre dernières secondes. Ce n’était pas forcément des bons tirs et derrière, tu es frustré et tu veux scorer donc tu en viens à prendre des mauvais tirs. Mais ça fait maintenant partie de mon expérience, je sais comment gérer ça. »
Avez-vous senti une différence physique également, pour tenir le rythme de la saison ?
« Oui, c’est l’expérience. Mais maintenant, je suis prêt à être encore plus en forme pour ma troisième saison et les meilleures années de ma carrière par la suite. »
Quel est le meilleur moment de votre saison ?
« Le tir au buzzer contre les Lakers, c’est sûr. »
La Coupe du Monde se tiendra en Chine en septembre prochain, est-ce une compétition à laquelle vous pensez participer ?
« Je n’ai pas eu le temps d’y penser encore. Mais je vais pouvoir commencer à y penser. Le but sera d’aller le plus loin possible évidemment. Mais plus encore, il faudra essayer de produire un meilleur match si on joue contre les Etats-Unis car les deux dernières fois qu’on les a affrontés, on n’a pas vraiment bien joué. C’est l’objectif. »
À ce propos, est-ce délicat de se réadapter aux règles FIBA quand on évolue en NBA à l’année ?
« Je ne sais pas vraiment honnêtement. Il y a des différences sur les marchers mais je trouve que maintenant, ils laissent plus jouer en Europe. Ils se sont un peu adaptés pour essayer de rendre le jeu plus athlétique et plus rapide. Le jeu FIBA commence à évoluer et à ressembler au jeu NBA je pense. »
Une dernière pour la route : avez-vous hâte de retrouver Milos Teodosic en sélection ?
« J’ai hâte, bien sûr. Je pense qu’il est bien reposé maintenant [sourire]. Il a les jambes fraîches et il a les crocs ! »
Propos recueillis à Portland
Son tir pour tuer les Lakers