Depuis que la NBA a signé un nouveau contrat TV avec ESPN, le salary cap s’est envolé, et la croissance n’est pas terminée puisque les franchises disposeront d’une masse salariale de 109 millions de dollars cet été, et elles pourront même atteindre les 132 millions de dollars avant d’entrer dans la luxury tax.
C’est ce qu’avait prévu la NBA en septembre dernier, et les chiffres n’évoluent pas. En revanche, les prévisions pour 2020/21 sont revues à la baisse, avec un salary cap de 116 millions, au lieu de 118 millions, et une luxury tax fixée à 141 millions.
Des données qui auront leur importance au moment de signer de nouveaux contrats cet été puisque les franchises devront en tenir compte pour éviter de se mettre dans le rouge, mais aussi pour anticiper le marché des transferts 2020.
The NBA has informed its teams of updated projected salary cap and tax level that is unchanged in 2019-20 ($109M/$132M) — and $2M lower in 2020-21 ($116M/$141M), sources tell @TheAthleticNBA @Stadium.
— Shams Charania (@ShamsCharania) April 5, 2019
LEXIQUE |
– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle sera de 109 millions de dollars, mais les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, cette année, les franchises pouvaient dépenser jusqu’à 123.7 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et le Thunder et les Warriors paient chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».