Il y a quatre ans, Mike Budenholzer était nommé entraîneur de l’année à Atlanta, avec Kenny Atkinson comme premier assistant. Aujourd’hui, les deux hommes sont en course pour ce trophée chacun de leur côté, le premier à Milwaukee, qu’il a mené au meilleur bilan de NBA pour sa première année, le second à Brooklyn, qui se bat pour une place en playoffs.
« J’adorerais voir Kenny coach de l’année », confie « Bud », cité par le Daily News. « Je pense qu’il est vraiment méritant, pour ce qu’il fait là-bas depuis trois ans, la culture qu’il a créée, leur façon de se battre des deux côtés du terrain. »
Il a pu le constater hier soir avec une victoire difficile au Barclays Center. Évidemment, Kenny Atkinson milite à l’inverse pour son ancien mentor.
« Bon, il possède une large avance sur moi. Quand on voit le classement, on constate que le travail qu’il a fait est incroyable », rappelle-t-il. « Je suis content d’être mentionné. Je trouve ça plutôt cool de venir de l’écurie Bud. Je suis fier de ça. »
L’héritage d’Atlanta
Un apprentissage qui commence à porter ses fruits à Brooklyn, où Kenny Atkinson et le GM Sean Marks ont instauré un système reconnu par leurs pairs. Héritage direct de la principale leçon tirée des trois années avec Mike Budenholzer, lui-même issu de l’école Gregg Popovich à San Antonio.
« Comment gérer une franchise. Pas un exercice ou un entraînement, mais le fait d’avoir cette culture dont je parle si souvent. Il m’a ouvert les yeux sur une manière de faire différente. Du point de vue de la « philosophie basket », on était sur la même longueur d’ondes mais ce sont les petits détails qui ont fait la différence et il a eu une super influence sur moi. Je copie beaucoup de ce qu’on faisait à Atlanta. »
Qui est responsable de cette autorisation générale de tirer de loin, même les intérieurs ? « Égalité » répond Mike Budenholzer.
« Kenny a appris avec de grands coachs – Rick Adelman, Mike D’Antoni. On s’est demandé comment on pouvait encore plus étirer le jeu. À Atlanta, on se demandait si Al Horford pouvait tirer à 3-points, pareil avec Paul Millsap. Je dirais que c’est lui, parce qu’il vient d’Atlanta. »
La bienveillance du mentor, toujours présente dans cette relation qui dépasse les cadres d’un club, et même celles du basket.
« C’est un mentor pour moi, un ami », précise le technicien des Nets. « Ce n’est pas un de ces coachs que tu ignores quand tu changes de club. On dine ensemble, on s’envoie des messages, on s’appelle quand on a un problème. C’est une influence vraiment importante pour moi en tant qu’entraîneur et en tant qu’homme. »