Terry Rozier : « Quand Kyrie Irving est de bonne humeur, c’est contagieux »

Docteur Jekyll et Mister Hyde. Difficile de suivre Kyrie Irving cette saison, le meneur des Celtics oscillant entre critiques et compliments de ses coéquipiers, longues confidences et agacements contre la presse.

Brad Stevens a donc récemment parlé à son meneur, qui a ensuite pris les choses en main, lors du voyage en avion pour rejoindre la baie de San Francisco. Que s’est-il exactement passé durant ces longues heures dans les airs ? « C’était juste un trajet en avion normal, juste long », répond d’abord Al Horford, avant finalement de changer de version.

« En fait, Kyrie a joué un rôle déterminant car il a initié les choses : ‘Hey, discutons, jouons aux cartes, faisons ceci ou cela’ durant ce trajet », explique l’intérieur. « On était tous impliqués. C’est lui qui a lancé le truc. On a passé du temps ensemble, à discuter, à rigoler, tout ça. Et ça a duré. Plutôt qu’une ou deux heures, ça a duré presque sept heures. On aurait pu en avoir marre les uns des autres mais, en fait, ça a accélérer le voyage. On traînait juste et on discutait. »

Pour Al Horford, il s’agit « d’un grand pas en avant pour le groupe », au sein duquel l’ambiance était morose depuis le début de saison. Après tout, Isiah Thomas disait que « les titres se gagnent dans le bus ». Ou dans l’avion ?

« En gros, c’était l’heure de se réveiller », rajoute Terry Rozier. « On savait que c’était un voyage important pour nous, pour bien finir la saison. Donc Brad (Stevens) et Ky (Irving) ont discuté. Ky est notre leader et quand il se sent bien et qu’il est de bonne humeur, c’est contagieux et nous sommes durs à battre. Ça rejaillit sur tout le monde. Quand il n’est pas comme ça, ça tend tout le monde. Donc sa façon de faire a beaucoup aidé, et ça a été génial pour nous. »

Le résultat, ça a en effet été une victoire brillante sur le parquet des Warriors, puis un succès au caractère en back-to-back, sur le parquet des Kings, avec un tir décisif de Gordon Hayward.

Pour Kyrie Irving, l’important est en tout cas que les Celtics aient retrouvé de « la joie et du plaisir » sur le terrain.

« Je ne savais pas si ça allait déboucher sur des victoires ou des défaites. Je ne savais pas que ça allait donner deux succès. Mais je me sentais bien par rapport au groupe », conclut Al Horford. « Ça s’est traduit de façon positive sur le terrain. »

Il ne reste plus désormais qu’à conserver ce sentiment et cette ambiance jusqu’aux playoffs. Et pendant.