Derrière Steve Clifford, le Magic serre les rangs

Depuis 2012, les saisons du Magic se ressemblent. Malgré quelques éclaircies, Orlando n’arrive jamais à tenir la distance, lâchant généralement en milieu de campagne, pour rater les playoffs et espérer que l’année suivante sera différente.

La meilleure défense de NBA en février

On a bien cru que cette campagne serait une énième version de ce scénario, quand Nikola Vucevic et compagnie pointaient à 20 victoires pour 31 défaites le 29 janvier dernier. Sauf que depuis, le Magic a remporté 9 de ses 12 matchs, et ce n’est pas uniquement une question de calendrier puisque Indiana, Milwaukee, Toronto et Golden State ont été battus sur la période, où Orlando affiche la meilleure défense (et de loin !) avec 100.1 points encaissés sur 100 possessions.

Le match face aux Warriors est d’ailleurs un parfait résumé de cette saison. Car après avoir mené toute la première mi-temps face à une équipe de Golden State en back-to-back, et privée de Kevin Durant, Orlando a coulé dans le troisième quart-temps, remporté 30-11 par les champions en titre… avant de rebondir 33-15 dans l’ultime période.

« C’est de la dureté », résume Evan Fournier. « On s’est battu jusqu’au bout », continue D.J. Augustin. « C’est une équipe de champions en face. On s’est retrouvé à dix points je crois, mais on n’a pas lâché et on s’est battu jusqu’à la fin. C’est ce qu’on doit faire le reste de la saison : se battre. »

« La personnalité du coach se voit sur le terrain »

Avec ce succès, Orlando (29 victoires – 34 défaites) a d’ailleurs intégré le Top 8 à l’Est et donc une place, pour l’instant virtuelle, en playoffs. En prenant celle des Hornets (28 victoires – 33 défaites).

Cette équipe semble bien différente des années précédentes, et pour Evan Fournier, tout part de Steve Clifford.

« À mon avis, ça vient de Cliff et de son staff. Je ne peux pas vraiment l’expliquer mais une équipe démarre avec le coach. La personnalité du coach se voit sur le terrain, sa mentalité et sa dureté. Steve est un gars très, très dur et ça nous influence. »

Même son de cloche chez Jonathan Isaac.

« Ça part du haut, avec la dureté de Coach Cliff. Et ça nous rejaillit dessus. On est certainement plus résilients, plus durs mentalement en tant qu’équipe, parce qu’on bosse sur ça. On travaille dur. On vient là tous les jours, et on travaille pour être dur mentalement. Et ça se voit. »