Cette saison, on trouve les pires défenses de la ligue à Cleveland, Phoenix, New York, Atlanta, Washington et Houston. Houston, 6e dans le domaine l’an passé, est 25e cette saison. Depuis les blessures de ses cadres Chris Paul et Clint Capela, les Rockets semblent se contenter d’observer le numéro de soliste de James Harden.
« Les choses changent quand tous ces gars sont présents », rappelle néanmoins ce dernier, à juste titre, pour The Athletic. « Quand ils sont là, tout le monde a un rôle bien précis et contribue. Plus tu as de gars blessés, plus il y a de pression sur ceux qui jouent. C’est bien mieux pour nous d’avoir un roster au complet. »
Les départs de Trevor Ariza et Luc Mbah a Moute à l’intersaison leur ont fait mal dans ce secteur, mais les Texans ont quand même prouvé qu’ils étaient encore capables de défendre quand leur gourou Jeff Bzdelik a finalement décidé de reprendre du service : en décembre, la franchise était ainsi remontée à la 16e place. Avant de retomber à la 27e en janvier avec les blessures de Chris Paul et Clint Capela.
La clé Capela ?
L’absence du pivot suisse, dernier rempart et unique intimidateur, change ainsi beaucoup de chose pour les Rockets.
« Clint est un élément important dans notre équipe. Il facilite le boulot des autres. Il fait monter notre défense d’un cran. Le fait qu’il soit capable de switcher sur les extérieurs, de défendre sur eux et de protéger le cercle, ça change notre dynamique » décrypte P.J. Tucker.
Ainsi que par ses rebonds : en attaque, il offre des secondes chances à Houston et empêche les contre-attaques adverses avec ses rebonds offensifs (5 par rencontre), et en défense il limite à l’inverse les possibilités de nouvelles chances des adversaires en captant des rebonds défensifs (7.6 par match). Deux points essentiels selon James Harden.
« Défensivement, on doit assurer le repli défensif et au rebond », annonce l’arrière. « Quand les équipes doivent jouer contre notre défense sur demi-terrain, on est plutôt bon, on fait partie des meilleurs. Quand on ne revient pas et que les adversaires prennent des rebonds offensifs, c’est compliqué pour nous. »
Retrouver de la constance
On verra si le pivot, de retour ce soir face aux Lakers pour la reprise des Rockets, suffira à élever le niveau de la défense locale. En tout cas, c’est déjà mieux depuis le retour il y a neuf matchs de Chris Paul, qui se fait entendre, troisième point essentiel pour un P.J. Tucker qui n’attend qu’une chose : que son équipe tourne enfin à plein régime.
« Je pense que le plus important c’est la communication », ajoute-t-il de son côté. « On a montré qu’on savait le faire dans beaucoup de matchs cette année, mais on a aussi montré l’inverse. Il faut être constant dans notre communication. »
D’où l’importance d’avoir une équipe au complet, et surtout qui le reste…