Les Celtics enchaînent face aux Pistons

Porté par un Gordon Hayward aussi fringant que la veille, Boston imprime son rythme et force Dwane Casey à stopper rapidement le jeu (8-0). Un temps mort bénéfique pour les Pistons qui commencent à jouer juste. Grâce à un Blake Griffin aérien et adroit à longue distance, Detroit met le feu au TD Garden. Les Pistons profitent de l’avantage de poids et de taille de leurs « big men » pour faire mal à des Celtics en panne d’adresse et de solutions (24-13).

Blake Griffin sur son nuage

Après avoir encaissé un 24-5, Boston sort un peu la tête de l’eau. En forçant Andre Drummond à défendre loin du cercle, Boston a peut-être trouvé une des clés de la rencontre puisque ça libère de l’espace pour les extérieurs. Le pivot des Pistons a du mal à défendre face à Al Horford en périphérie. Trouvé par ses meneurs de jeu sur des pick-and-flare, le Dominicain trouve la mire à 3-points ou à mi-distance. Tout va mieux pour les Celtics dans cette fin de 1er quart temps, mais ce sont bien les Pistons qui mènent après 12 minutes (29-28).

La bonne fin de quart-temps des Celtics a redonné vie au Garden. Jaylen Brown et Jayson Tatum s’occupent de scorer et Detroit encaisse 12-2 (40-31). La sortie de Griffin handicape le jeu offensif des Pistons. Sans son poste 4 sur le terrain, Detroit peine à prendre le dessus sur la défense adverse, même si Luke Kennard se montre plutôt adroit (44-40).

De retour sur le parquet, l’ancien joueur des Clippers prend directement le jeu à son compte. Puissant lorsque qu’il drive, le numéro 23 des Pistons sait aussi se montrer redoutable poste bas ou à longue distance comme le démontre son tir lointain en fin de possession. C’est le talent de Griffin face à la force collective des Celtics (51-51). Sur cette fin de première mi-temps, Hayward montre aussi de très belles choses. Efficace à la finition et sur la ligne des lancers francs, Hayward est tout aussi important à la création. Boston rejoint les vestiaires avec 5 points d’avance (57-52).

Boston prend feu

Le retour des vestiaires est terrible pour les Pistons qui n’arrivent plus à rien. Les hommes de Casey cherche désespérément Griffin, mais comme toute son équipe le All-Star est en train de sombrer. A l’inverse, Boston réalise de très grandes choses en attaque. Le ballon circule, personne ne joue de façon trop individualiste et dans ces cas-là, le talent paye toujours (72-58).

Reggie Jackson tente de calmer les choses mais l’attaque des Pistons ne tourne plus. Comme face à Embiid la veille, la défense sur Griffin est parfaite. Ce dernier ne peut scorer que sur lancers-francs, alors qu’en face Marcus Smart score 3 fois à 3-points et enflamme un TD Garden en extase devant le 3e acte proposé par les hommes de Stevens (85-68).

Le réveil trop tardif d’Andre Drummond

Grâce à une grosse adresse à longue distance mais surtout à un collectif bien huilé, Boston compte jusqu’à 19 points d’avance (91-72). Le 9-0 pour commencer le dernier acte, met un terme à toute envie de rebellion de la part des Pistons. Boston affiche une forme incroyable. Horford poste bas, Tatum en pénétration et Brown à 3-points assènent les derniers coups (100-72).

Hélas pour leur coach et leur public, les Celtics font preuve de relâchement. Les coéquipiers d’Hayward n’y sont plus du tout et encaissent un terrible 20-2… Andre Drummond a pris le match à son compte, et l’écart fond jusqu’à -10 (102-92). Mais plus de peur que de mal pour Boston car Marcus Morris et son poignet magique mettent un terme aux espoirs adverses pour reprendre 16 points d’avance, et finalement s’imposer 118-110. Un écart en trompe-l’oeil mais ce back-to-back victorieux fait du bien avant la pause du All-Star Game.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.