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Bill Russell a 85 ans : gros plan sur le Game 6 des Finals 1963

La légende des Celtics célèbre aujourd’hui ses 85 ans. Retour en images sur la rencontre de son sixième titre, en 1963, face aux Lakers.

Ce titre de 1963 est celui du tournant pour les Celtics. En effet, en début de saison, Bob Cousy avait annoncé qu’il allait disputer sa dernière saison quand dans le même temps, Boston enregistrait la venue d’un petit jeune, qui deviendra l’un des meilleurs ailiers de tous les temps, John Havlicek.

Seulement, malgré quatre titres de suite, la presse américaine avait des doutes. Même les fans s’étaient épuisés à gagner continuellement, et le public avait un peu déserté le Boston Garden. En avril 1963, juste avant les Finals contre les Lakers, Sports Illustrated rappelait que « les Celtics étaient une vieille équipe » avec du « sang fatigué » dans les veines.

Sauf que Bill Russell et sa bande vont dominer les Finals malgré une équipe de Los Angeles portée par Elgin Baylor et Jerry West. Alors qu’ils mènent 3-1, les Celtics s’inclinent dans le Game 5 et beaucoup pensent alors que la dynamique est en faveur des Californiens, qui vont profiter de leurs jeunes jambes pour l’emporter.

« Non, Los Angeles ne va rien faire de tout ça », répond et annonce déjà Bill Russell.

Le public explose pour ce Game 6 à Los Angeles. Près de 5 000 personnes ont trouvé une place alors que la salle était pleine de déjà 15 000 spectateurs. Les Celtics sont clairement en terre ennemie.

Il manque le triple double d’une passe

Mais ce 24 avril 1963, Bill Russell (29 ans) est au sommet. Il joue les 48 minutes de la rencontre et compile 12 points, 24 rebonds, 9 passes et plusieurs contres, non comptabilisés à l’époque. Dans ce grand match, le pivot fut bien aidé par John Havlicek tandis que Bob Cousy se blessera à la cheville en dernier quart-temps.

Boston s’impose finalement 112-109 à Los Angeles. Alors que la rivalité allait prendre une nouvelle dimension avec l’arrivée de Wilt Chamberlain en Californie, puis dans les années 1980 avec Magic Johnson et Larry Bird, les Celtics ne font pas outre mesure la fête dans le vestiaire. On ne trouve aucune trace de champagne, ni de bière alors que les hommes de Red Auerbach sont pourtant champions. Pourquoi donc ? « On a gagné cinq titres de suite », justifie Tom Heinsohn. Une bonne raison.

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