Récompensé de son travail acharné depuis six ans en NBA, Khris Middleton va incarner un formidable message d’espoir pour les joueurs de G-League ce dimanche, à l’occasion du prochain All Star Game de Charlotte. La ligue de développement n’a en effet jamais fourni autant de (bons) joueurs à la NBA.
« Travail acharné, persévérance et détermination »
Lors de la reprise de la saison, 40% des joueurs présents dans les rosters des équipes NBA étaient déjà passés en G-League. Spencer Dinwiddie, Montrezl Harrell, Rudy Gobert, Marcus Morris, DeMarre Carroll, Lou Williams, Avery Bradley, Dennis Schroder, Danny Green, Hassan Whiteside, Terry Rozier, Clint Capela, Pascal Siakam… Tous ces joueurs majeurs sont passés par la case G-League. Pour poursuivre leur apprentissage, se perfectionner, et finalement mieux rebondir à l’étage supérieur.
La sélection du sniper des Bucks au match des étoiles est un nouveau cap de franchi. Pour des centaines de joueurs de G-League, il sera désormais une source d’inspiration, un exemple à suivre.
« Khris incarne exactement ce que représente la G-League :travail acharné, persévérance et détermination et nous ne pourrions être plus enthousiastes à l’idée de le voir reconnu comme un joueur All-Star de la NBA, a déclaré Shareef Abdur-Rahim, président de la G-League. « J’espère que l’incroyable exploit de Khris inspirera les autres joueurs de NBA et G-League à poursuivre leurs rêves et à atteindre leurs objectifs. »
Passé par les Fort Wayne Mad Ants lors de son année rookie, Khris Middeton sera plus qu’un représentant de sa franchise ce dimanche, mais un véritable porte-drapeau. « C’est assez cool de le voir comme ça », a-t-il déclaré. « Chaque jour dans la ligue est un combat, un processus. Il faut travailler dur pour ça ».
« Le chemin de chaque joueur est différent »
Pour Theo Pinson, rookie des Nets qui disposait d’un « two-way contract » en début de saison et qui a fait forte impression lors de ses premières apparitions avec Brooklyn en NBA, « on voit beaucoup de gars en G-League qui peuvent jouer ».
« Le chemin de chaque joueur est différent, bravo à lui. Il a travaillé très dur et a bien joué pendant des années avant d’avoir grosse opportunité. Je suis heureux pour lui », a-t-il ajouté.
Pour de nombreux joueurs qui en rêvent et parviennent enfin à décrocher une place en NBA, retourner en G-League peut-être synonyme d’échec. Khris Middleton est passé par ces moments de doute et a donc été de bon conseil auprès de Donte DiVincenzo, notamment, lorsque le rookie des Bucks s’apprêtait à faire la navette.
« Il m’a dit que ce serait des hauts et des bas », a expliqué Donte DiVincenzo. « Au début de l’année, je jouais beaucoup, ensuite je n’ai plus joué, puis je me suis blessé et je suis allé en G-League. Il m’avait dit que j’allais passer par là ».
Pour Theo Pinson, Donte DiVincenzo et tous les autres joueurs passés par la G-League, chaque chemin sera différent. Aux Lakers, Ivica Zubac a par exemple dû faire 18 allers-retours entre les deux effectifs avant de trouver un peu de stabilité et de finir en héros du dernier « Christmas Game » sur le parquet du champion en titre.