Même s’ils ont parlé à toutes les équipes, et à plusieurs reprises d’après James Jones, les Suns n’ont pas vraiment agité la « trade deadline ». Ils ont simplement enregistré les arrivées de Tyler Johnson et Wayne Ellington (coupé dans la foulée), ce qui semble un peu léger mais qui colle au plan, d’après les dirigeants.
« On voulait appréhender la trade deadline avec l’envie d’avoir un joueur et pas un projet », explique James Jones, GM par intérim. « On a réussi, on est heureux qu’il soit avec nous et on espère qu’il va combler un vide. On n’a pas vraiment eu de réussite avec nos meneurs de jeu. Donc on espère qu’il pourra jouer aux côtés de Devin Booker. »
Tyler Johnson peut effectivement dépanner sur les deux postes du backcourt, mais il est chèrement payé (plus de 19 millions de dollars) alors qu’il n’est pas un meneur pur. Toutefois, James Jones estime que les Suns ont fait le bon choix.
« L’accent sur le meneur de jeu a été martelé encore et encore. On ne parlait que de ça. Nous, on pense surtout qu’on a besoin de joueurs, d’extérieurs, que ce soient des meneurs traditionnels ou non. Luka Doncic et LeBron James sont des meneurs de jeu, mais ils ne sont pas des meneurs traditionnels. »
Rien ne pressait à Phoenix puisque l’équipe peut finir la saison en roue libre, et James Jones reconnaît que les fins de contrats de Tyson Chandler et Trevor Ariza « auraient probablement aidé » pour monter un transfert dans les derniers heures. Le problème, c’est qu’il avait coupé le premier en novembre et envoyé le second à Washington le mois suivant.
Avec son étiquette d’intérimaire, le GM passait un test cette saison, pour voir s’il peut obtenir le poste sur la durée. Sauf qu’il n’a pas fait de miracle, alors que l’équipe devrait terminer pour la quatrième année de suite en dessous des 25 victoires…
« On a eu de bons moments. Mais sur la durée, on n’a pas affiché le succès qu’on espérait. Après, globalement, nos jeunes commencent à se trouver et réussissent à le faire sur des périodes plus longues. Néanmoins, on veut gagner des matchs et quand ce n’est pas le cas, c’est douloureux. C’est ainsi que je peux décrire notre saison : pénible. »