A l’instar de San Antonio, Miami et LA Lakers, les 30 franchises NBA vont franchir cette semaine le cap des 41 matches, synonyme de mi-saison.
Pendant toute la semaine, Basket USA vous propose donc de débattre sur les lauréats de cette première partie de saison, trophée par trophée.
On débute aujourd’hui avec le titre de meilleur coach.
1- Gregg Popovich (San Antonio, 35v-6d)
A mi-parcours, les Spurs ne sont pas loin des bases du mythique record des Bulls (72v-10v en 1996). C’est déjà un incroyable exploit. Surtout que l’effectif est quasi inchangé, et on peut même dire qu’il est vieillissant. C’est la preuve de la qualité du coaching de Coach Pop’, capable de tirer le meilleur d’un noyau de joueurs qu’il connaît par cœur, mais aussi d’intégrer des « rookies » matures comme Neal et Splitter.
2- Tom Thibodeau (Chicago, 27v-13d)
On savait qu’il était l’un des meilleurs assistants de la NBA. On sait désormais qu’il est aussi un coach de qualité. Pour sa première saison comme head coach, Thibodeau ne déçoit pas. Pourtant son équipe n’est pas épargnée par les blessures (Boozer et Noah) mais il parvient à utiliser tout son effectif, permettant ainsi aux Bulls de ne pas trop dépendre des performances de tel ou tel joueur. On lui doit aussi le cap franchi par Derrick Rose, candidat sérieux au titre de MVP.
3- Doc Rivers (Boston, 30v-9d)
C’est un peu le Popovich de la côte Est. Il s’appuie sur des vétérans qui connaissent son message par cœur, et il ne cherche jamais d’excuse lorsque son équipe s’incline ou connaît des trous d’air. Pourtant, dans le même temps, ses Celtics creusent chaque jour le trou de la Sécu (West, Perkins, Rondo, Garnett, Shaq, Jermaine…) et il parvient à maintenir son équipe à un niveau très élevé. Quel autre coach serait capable de gérer autant d’égos, dans une telle ambiance ?
4- Monty Williams (New Orleans, 21v-16d)
Après un début de saison canon, les Hornets sont rentrés dans le rang. Il n’empêche que l’ancien assistant de Nate McMillan fait du très bon boulot, dans des conditions pas faciles du tout (rumeurs, rachat de la franchise, transferts…), avec un Chris Paul qui réalise (dans les chiffres) sa plus mauvaise saison chez les pros depuis son année de rookie.
5- Erik Spoelstra (Miami, 30v-12d)
On le cite car il a eu le mérite de s’adapter à ses joueurs et de faire le dos rond lorsque tout allait mal. Ce n’est pas un grand tacticien en attaque avec des systèmes sur demi-terrain très classiques. En revanche, il utilise parfaitement les qualités athlétiques de ses joueurs en défense avec un maximum de prises de risque pour offrir du jeu rapide. Aujourd’hui, on n’évoque plus son remplacement, et c’est sa première grosse victoire de la saison.
Mentions : Rick Carlisle (Mavs), Mike D’Antoni (Knicks), Phil Jackson (Lakers), Jerry Sloan (Jazz) et Nate McMillan (Blazers).