En novembre dernier, Gregg Popovich disait tout le bien qu’il pensait de ces jeunes Kings. Notre petit doigt nous dit que le coach des Spurs a dû, de nouveau, être sacrément impressionné tant les Californiens ont été solides ce soir.
Avec cette équipe, on le sait, tout est une question de vitesse. Alors, quand Iman Shumpert passe un 8-0 à lui tout seul, dans le premier quart-temps, en tirant profit d’une défense en transition douteuse des Spurs, Pop dégaine le temps-mort. Pas évident pour les Texans de mettre la main sur le tempo de ce match.
Des Kings toujours à toute vitesse
Car De’Aaron Fox est dans la relance constante, y compris après panier encaissé. Dans ces phases de transition, l’homme chaud des Kings, Buddy Hield, qui avait démarré sa partie avec un « airball » puis une tranche, retrouve de sa superbe dans les corners. Les Kings prennent une douzaine de points d’avance (37-25) grâce, aussi, à l’entrée fracassante de Marvin Bagley. En confiance dans son dribble et dans son tir, le rookie remonte le ballon et multiplie les bons « jumpers » à 4/5 mètres.
San Antonio montre du répondant dans le deuxième quart. Davis Bertans met dedans de loin, DeMar DeRozan passe son temps à « slasher » ou sanctionner dans son périmètre et LaMarcus Aldridge fait son match en squattant notamment la ligne des lancers. Les Spurs recollent à la pause (63-59) mais on sent bien qu’il leur manque une petite étincelle, en provenance du banc par exemple. Hormis Patty Mills, sur courant alternatif niveau adresse, les titulaires texans manquent de soutien.
Yogi Ferrell et Marvin Bagley intenables !
Du moins, si on compare avec les apports du banc d’en face. Car pour sa seconde entrée en jeu, Marvin Bagley impressionne encore un peu plus. Petit « stepback » à mi-distance, bonne relation intérieure avec son compère Harry Giles, claquette dunk, sublime « alley-oop » en 360° (!)… Le rookie est injouable. On peut en dire autant d’un autre homme du banc des Kings : Yogi Ferrell. Le meneur remplaçant prend feu dans l’ultime période. Possédé, il multiplie les tirs primés sans rater une seule fois dans le match. « Yogi ! Yogi ! », peut scander le public local qui lui réserve une belle ovation à sa sortie.
Avec ce tandem dynamique, et le sérieux de De’Aaron Fox à son retour, Sacramento compte une quinzaine de points d’avance. Et cet écart n’est pas remis en question par des Spurs amorphes dans le dernier quart-temps.
Les Kings (28 victoires – 25 défaites) s’imposent sans se faire peur et restent ainsi dans la course au Top 8 à l’Ouest avant la réception des Rockets, mercredi. Fin de série pour les Spurs (32 victoires – 23 défaites), qui restaient sur cinq victoires de suite. Ils poursuivent leur « road trip » de… huit matchs à San Francisco, mercredi.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.