« Avoir un bon copain. Voilà c’qui y a d’meilleur au monde, » écrivait George Brassens en son temps. Et bien, le poète avait visiblement raison, et Rudy Fernandez peut en témoigner.
L’Espagnol, qui faisait des pieds et des mains il y a quelques mois pour quitter Portland, est aujourd’hui très heureux dans l’Oregon. La raison de ce revirement de situation ? Plus de temps de jeu bien sûr. Mais surtout Patty Mills.
Le meneur australien s’est fait une place dans l’effectif et son entente avec l’arrière espagnol semble avoir rendu le moral à un Rudy Fernandez en perdition ces derniers mois.
« Je veux rester ici, » explique-t-il à The Oregonian. « Je m’amuse. J’ai acheté une maison. J’ai acheté une voiture. Je ne sais pas ce que je peux faire de plus pour prouver que je veux rester. »
Avec les blessures de Brandon Roy, Fernandez a également récolté plus de temps de jeu, ce qui n’est pas pour lui déplaire.
« Et je joue maintenant, » rajoute-t-il.
Et puis il y a Patty Mills. Au milieu de la conversation, l’Australien vient se mêler au débat de son air malicieux.
« Je pense qu’il devrait partir. »
Tous deux s’esclaffent. Rudy Fernandez se reprend et réaffirme qu’il veut vraiment rester. Patty Mills surenchérit : « J’espère vraiment qu’il s’en ira. » Nouvel éclat de rire.
Larry Miller, le président des Blazers, apprécie le changement d’attitude de son arrière qui ne réclame plus son transfert.
« Je pense juste qu’il avait le mal du pays, » explique-t-il.
« Avoir un bon copain. Voilà c’qui y a d’meilleur au monde. »