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Gilbert Arenas : le bonheur retrouvé

Il est arrivé depuis le 18 décembre à Orlando, mais il aime déjà sa nouvelle vie. Depuis ses multiples démêlés off-court, Gilbert Arenas était désespérément en quête de rédemption. Le Magic d’Otis Smith lui en donne maintenant l’opportunité, et Arenas le sait. C’est une chance incroyable pour lui de recouvrer sa gloire passée.
On a tendance à l’oublier mais Arenas n’est pas un joueur comme les autres. Elevé à la dure par un père acteur raté d’Hollywood, le petit Gil n’a pas eu le chemin facile vers les sommets. Son parcours chaotique jusqu’à la Grande Ligue a été saturée de difficultés, et dernièrement de dégringolades en conneries irresponsables.
Mais si non complètement indemne, Arenas en sort au moins plus mature. Mieux disposé à faire ce qu’il fait de mieux, gagner sur un terrain. Car plus que toute autre chose (ses shoots miraculeux, ses drives aussi chaloupés que musculeux, son clutch-shooting, son leadership, on pourrait continuer la liste plus loin), c’est d’abord un gagneur ultime que le Magic a recruté.

« Il ne faut pas se prendre au sérieux, estime Arenas. Regardez les Lakers. Lorsqu’ils prennent du plaisir, qu’ils cherchent à faire du spectacle, ils gagnent. Dès qu’ils ont la pression, ils perdent. C’est pareil à Miami. Depuis qu’ils ont fait le choix de s’éclater, ils gagnent. Il ne faut pas se prendre la tête. »

Le sous-estimé Jason Richardson

De la même manière, avec J-Rich, Orlando a fait le pari de retrouver une organisation plus traditionnelle avec la réinsertion comme ailier titulaire de Turkoglu, et de Richardson à l’arrière. Le défi est de taille pour l’ancien Spartan de Michigan State, mais plus que jamais, il sait que sa chance d’être champion se situe en Floride. Après une belle carrière émaillée de coups d’éclats individuels (trophées de champion du dunk, stats individuelles digne d’un All-Star), Richardson veut désormais prouver qu’il peut être un champion.

Son jeu athlétique malgré le temps qui passe, et surtout ses shoots ultra-importants dans la dernière finale de conférence Ouest contre les futurs champions angelinos, sont autant d’atouts que J-Rich apporte à l’équation magique. De l’équation à la formule, il n’y a qu’un pas. Et même si son écot offensif semble décroître dans cette nouvelle configuration, l’essentiel est ailleurs.

La dureté mentale et physique que Lewis et Carter n’ont pas su apporter au Magic, Arenas et Richardson (par ailleurs un duo magique du temps de leurs piges dans la Baie) ont déjà prouvé par le passé qu’ils pouvaient en être les chantres – l’an dernier durant le rush de playoffs de Phoenix pour Richardson et à de multiples reprises à Washington (contre Cleveland notamment) pour Arenas.

Le retour de Turkoglu (17 passes face à Dallas) à ponctue parfaitement ce mouvement du directoire qui revient à une organisation du jeu plus solide ; avec des « joueurs de playoffs » comme on serait tenté de dire.

Ces trois-là ne sont plus là pour planter 20 points par match. Leurs stats oscillent aujourd’hui entre 10 et 15 points de moyenne depuis qu’ils sont arrivés à Orlando. Certains parleraient d’échecs personnels, ou de joueurs sur-payés.

Sauf que les résultats d’Orlando parlent d’eux mêmes : 9 victoires de suite.

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