Brad Stevens se souvient de sa première rencontre avec le très jeune Luka Doncic

Madrid, 8 octobre 2015. Les Celtics sont en Espagne pour affronter le Real, à l’occasion des Global Games en présaison. Sur le parquet, Boston s’impose sans trembler grâce au trio Isaiah Thomas – Avery Bradley – David Lee, avec un Terry Rozier qui découvre tranquillement la NBA.

Et en face, il y un autre jeune joueur qui ne se montre pas mais qui fait déjà parler de lui : un certain Luka Doncic.

« Je me souviens n’avoir marqué aucun point, mais c’était vraiment cool, j’avais 16 ans, je jouais contre une équipe NBA », raconte-t-il. « Ils avaient Isaiah Thomas dans leur équipe, donc c’était un super moment pour moi. »

En réalité, le prodige compile 1 point, 4 rebonds, 1 passe et 1 contre en 16 minutes. Assez pour attirer l’oeil de Brad Stevens.

« La seule chose dont je me souvienne, c’est d’avoir téléphoné à Danny et de lui avoir dit : ils ont un monstre de 16 ans dans leur équipe » se souvient l’entraîneur sur le site du club.

« Je me suis dit qu’il devait être vraiment unique parce qu’ils avaient Willy Hernangomez dans leur équipe, ainsi qu’un incroyable scoreur nommé Jaycee Carroll. Sergio Rodriguez. Des gars que les fans de basket connaissent et qui ont fait partie des meilleurs parmi les meilleurs pendant longtemps. Et puis il y avait un gars de 16 ans qui jouait avec eux. »

Et un joueur de 16 ans ne se retrouve pas par hasard chez le champion d’Europe : « Ça suffit à le mettre sur le radar, en se disant : « Oh mon dieu, je ne peux pas croire qu’un gars puisse faire ça ». Parce que le Real Madrid, c’est le haut niveau. »

Un peu plus de trois ans plus tard, ce gamin de 16 ans est un gamin de 19 ans aux portes du All-Star Game. Hier, il n’a pas pu empêcher Dallas de prendre une leçon au Garden, mais il a encore fait ses stats avec 19 points à 7/16 aux tirs, 9 rebonds, 4 passes, et un nouveau gros shoot présent ce matin dans le Top 10 de la nuit.

« Comme je l’avais dit avant le match, Luka est un joueur unique. Il joue physique, il est dur, c’est un compétiteur », liste Brad Stevens. « Il sait mettre le ballon où il faut face aux gars les plus physiques de la ligue. C’est dur de driver et mettre un panier face à Marcus Smart ou Jaylen Brown. Ce tir avant la mi-temps leur a donné un peu d’espoir pour le troisième quart. Ce joueur va être spécial. »

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