Les Kings renversent les Pelicans dans le money time

Menés pendant trois quarts-temps par des Pelicans visiblement supérieurs, les Kings ont renversé la situation dans un 4e acte totalement fou pour finalement s’imposer 122-117. Portés par un grand Buddy Hield (28 points) face à ses anciens coéquipiers, les Californiens ont mis au tapis Anthony Davis (26 points et 17 rebonds) et sa bande. Aidé par un très bon Jrue Holiday (27 points), la superstar de la Nouvelle Orléans a pourtant tout tenté, mais son équipe a craqué mentalement dans les 12 dernières minutes du match. Inquiétant…

Grâce à Anthony Davis et Jrue Holiday, les Pelicans débutent le match de la meilleure des façons, bien aidés par des Kings assez maladroits en attaque. Les coéquipiers de De’Aaron Fox (19 points et 11 passes décisives) tentent de relancer le jeu au maximum et d’imprimer un rythme rapide. Malheureusement pour eux, leur maladresse en attaque et leurs nombreuses pertes de balles donnent l’occasion à leurs adversaires de scorer sur contre-attaque (17-9).

Dave Joerger tente de stopper l’hémorragie en prenant des temps-morts, mais rien ne change. Son équipe est pour l’instant incapable de mettre à mal la défense des joueurs de la Nouvelle Orleans. Le très bon début de match des Pelicans permet à Alvin Gentry de faire tourner son effectif. L’occasion pour Jahlil Okafor d’apporter tout son talent offensif à son équipe (30-13). La rentrée de Bogdan Bogdanovic (24 points) fait énormément de bien à l’attaque des Kings et Sacramento réduit l’écart à la fin de ce premier quart temps (36-25).

La balade des Pelicans

La puissance et les moves poste bas de Julius Randle lancent parfaitement ce second quart-temps. Les Pelicans continuent de dominer cette rencontre. Ce soir, l’attaque des Kings manque de liant et quand Fox n’est pas sur le terrain, les Kings souffrent à la création (42-25). De retour sur le terrain, le talentueux sophomore s’illustre en contrant sur la planche Darius Miller. Offensivement, sa relation sur pick-and-roll avec Willie Cauley- Stein (22 points et 17 rebonds) est très bonne et le pivot californien profite des caviars de son meneur de jeu.

Le dragster des Kings, aidé par Buddy Hield, relance Sacramento (65-58). Logiquement les Pelicans baissent un peu de régime à l’approche de la mi-temps. Cependant, New Orleans possède aussi un meneur de grand talent. Jrue Holiday s’amuse de tous ses vis à vis dans cette fin de première période et redonne 9 points d’avance à son équipe à la pause (67-58).

Cauley-Stein à l’intérieur et Hield tentent d’enflammer enfin cette rencontre au retour des vestiaires. Le natif des Bahamas ne se pose plus de questions en attaque. Trouvé en transition par Fox, il prend feu. Gênés par la fougue de leurs adversaires, les Pelicans n’arrivent plus à jouer comme en 1er mi-temps, Sacramento est de retour (81-76). Dans la douleur, les Pelicans peuvent compter sur Anthony Davis pour garder les commandes, mais ce n’est plus du tout le même match. Défensivement, les Kings n’ont pas les armes pour stopper Davis, mais ils font preuve de beaucoup de courage et de solidarité. Suffisant pour remporter ce match ? En tout cas, ils ne vont rien lâcher (96-86).

La revanche de Buddy Hield

Bogdanovic, par deux fois, lance parfaitement le dernier quart-temps des Kings. Malgré la grosse ambiance au Golden 1 Center, Holiday et Randle maintiennent l’avance des Pelicans (103-94). Moment choisi par Buddy Hield pour punir son ancienne équipe en lançant un 13-2 face à des Pelicans en pleine déroute. Son tir à 3-points avec la faute dans le corner puis son lay up en contre-attaque permettent à Sacramento de prendre les commandes (107-105).

Debout, le public pousse sa jeune équipe en passe de créer le hold up de la soirée. Trouvé à l’intérieur par De’Aaron Fox, Willie Cauley-Stein marque près du cercle, imité quelques secondes plus tard par Bogdan Bogdanovic (117-112). La messe est dite. Anthony Davis a beau tout tenter, son équipe a tout simplement craqué dans ce dernier quart-temps.

Cette victoire, les Kings sont allés la chercher et les voilà 7e à l’Ouest. À l’inverse, le doute continue de s’installer à la Nouvelle Orleans. Cette 4e défaite de rang plonge Anthony Davis et ses coéquipiers à l’avant-dernière place de l’Ouest.