Quand Kyrie Irving et John Wall se livrent en duel, ce n’est pas la défense qui va faire la différence, mais bien l’attaque. Et à ce petit jeu-là, les 3-points du premier auront eu le dernier mot sur les « drives » du deuxième, Boston s’imposant en prolongation à Washington (130-125) grâce aux 38 points et 7 passes de son meneur de jeu, malgré les 34 points, 13 passes et 6 rebonds de son homologue. Et malgré les absences de Gordon Hayward, Jaylen Brown et Al Horford.
Les Celtics dans le dur
Entre exploits individuels et actions collectives, les deux formations se répondent coup pour coup en début de match sur un rythme fluide, qui devient vite saccadé : après six minutes, elles n’ont marqué que 11 points chacune. Voyant son équipe menée de six points, Kyrie Irving force pour la remettre dans le coup mais le dernier mot du premier quart revient à Tomas Satoransky, sur un « drive » au buzzer (26-23).
Avec ses nombreux blessés, les C’s doivent compter sur Brad Wannamaker et Semi Ojeleye, qui ne les déçoivent pas, mais qui ne suffisent pas pour tenir le rythme de Bradley Beal, un coup au dunk en contre-attaque, un coup à 3-points en transition pour retrouver ces 6 points d’avance. Boston se repose sur le talent de Tatum et Irving pour limiter la casse avant la pause (54-46).
Le jeu du chat et de la souris
Alors que Boston se retrouve à -11, Aron Baynes déclenche à 3-points et fait mouche : un moment charnière. Le pivot relance les C’s, qui reviennent dans le coup avant d’enfiler un 10-0 pour repasser devant ! Les Wizards sont apathiques en défense, une action résumant bien leur attitude : Marcus Morris marque de loin sans opposition, son frère fait la remise en jeu directement à Terry Rozier, qui plante à son tour. Et la salle fait maintenant plus de bruit pour les visiteurs que les locaux…
Les Wizards ne se font pas distancer pour autant, l’écart étant de 7 points après le « jumper » au buzzer de Marcus Morris (84-77). Les joueurs de la capitale retrouvent même un semblant de défense et de circulation en attaque pour recoller, et reprendre les rênes de la partie dans le « money time » ! À défaut de défendre, John Wall joue juste en attaque au « scoring » comme à la passe.
Deux énormes tirs pour Kyrie
Parce qu’on l’a laissé seul, Marcus Morris donne 3 points d’avance à Boston sur une claquette à une minute de la fin. Wall marque encore, à 23 secondes du terme, mais Kyrie offre directement un caviar à Tatum derrière. Faute sur Brad Beal, qui marque son premier lancer, manque le deuxième mais récupère le rebond et marque ! Kyrie manque le « game winner », prolongation.
Il se rattrape en donnant 6 points aux siens à 3 minutes de la fin, mais Washington enfile un 7-0 pour repasser devant ! Uncle Drew y retourne, et marque un énorme tir de loin sur le nez de John Wall. Ce dernier égalise au drive, mais le meneur celte remet ça à 9 mètres ! Beal et Wall manquent la cible de loin, Boston l’emporte !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.