Jim Boylen a bien eu le message de sa direction, qui veut désormais un coach à poigne pour les jeunes Bulls. Mais après avoir promis des suicides et puni ses titulaires dans la déroute face à Boston, le successeur de Fred Hoiberg a retrouvé un groupe qui a décidé de ne pas s’entraîner, et a préféré tenir une réunion de crise.
Wendell Carter Jr. et Zach LaVine ont ainsi expliqué que la réunion avait permis à chacun « d’être franc et honnête » et de dire « ce qu’on pensait vraiment les uns des autres », d’autant qu’il y avait « beaucoup de choses à dire ».
« Nous avons eu une journée productive », explique de son côté l’entraîneur. « Nous avons eu une bonne réunion. J’espérais avoir un entraînement d’équipe complet mais ce n’est pas arrivé. La réunion s’est prolongée. »
Mais alors que Jim Boylen avait expliqué avoir gardé ses titulaires sur le banc dans la deuxième mi-temps face à Boston pour tenir un entraînement le lendemain, ce changement de planning est-il un premier signe de rébellion ? Si les joueurs ont bien assuré aux journalistes que l’idée venait de leur côté, et que la réunion de deux heures avait commencé par une discussion réservée aux joueurs, le coach a lui expliqué qu’il s’agissait d’un compromis accepté, suite à la demande des joueurs.
« C’est ce qui était nécessaire aujourd’hui », prend-il soin de détailler. « Ils avaient besoin de faire entendre leur voix. C’est très bien. C’est une bonne chose. C’est un truc familial. Les lignes de communication sont ouvertes. On apprend encore à se connaître et ils apprennent encore à comprendre ce que je veux. Il y a eu un petit choc et de la crainte ces sept derniers jours, et il y a un ajustement à cela. Ce n’est pas grave. Personne ne fera plus d’erreurs que moi. J’ai beaucoup de responsabilités et je prends beaucoup de décisions. Mais ce n’est pas un passe-temps pour moi. On va continuer à travailler, à se battre, à communiquer, à s’embrasser, à pleurer, à rire et à aller de l’avant. »