Draymond Green n’est pas encore revenu de blessure, mais on peut presque avancer que les patrons sont de retour. La victoire des Warriors à Milwaukee, sans Draymond Green, est un rappel pour la concurrence.
Même si Steve Kerr minimise l’impact de ce solide succès.
« Que ce serait-il passé si on avait perdu ce soir ? », demande le coach. « Rien. On aurait eu un match de retard au classement et il reste 55 rencontres. On a déjà connu ça, on a atteint les Finals quatre années d’affilée. Donc un match comme ça n’a pas un tel impact sur nous. »
Néanmoins, ce choc avait une saveur particulière puisque les Bucks avaient corrigé les champions en titre il y a un mois sur leur parquet.
« On avait un œil sur eux », confirme Kerr. « Déjà pour ce qu’ils nous ont fait la dernière fois. Et, en plus, c’est une équipe qu’on pourrait affronter plus tard. On a joué dix fois plus dur qu’il y a quatre semaines. Nos joueurs sont des compétiteurs et on ne joue les équipes de l’Est que deux fois. »
Les Bucks, habitués à des orgies de points, ont souffert pour marquer face à une défense de Golden State très bien en place. Les hommes de Mike Budenholzer ont shooté à 7/39 à 3-pts, perdu 18 ballons et fini à 95 points. « C’était notre meilleur match défensif de la saison », estime Kerr.
Giannis pris au piège
Le symbole de cette performance, c’est un Giannis Antetokounmpo qui n’a shooté que treize fois (22 points), et seulement à deux reprises dans le second quart-temps.
« On a essayé de rester devant lui », analyse l’ancien shooteur des Bulls et des Spurs. « Globalement, on a fait un bon travail. Il est impossible de le stopper. Mais on a bien défendu, en le doublant parfois. On ne lui a pas offert de tirs faciles. »
Jonas Jerebko a fait don de son corps en obtenant trois passages en force, dont un sur Antetokounmpo en dernier quart-temps. « J’ai essayé de le battre sur la position », explique l’ailier-fort de Golden State. « Je sais qu’il aime aller au cercle, donc j’ai essayé d’être plus malin dans ma position. Je l’ai eu. »