Bien que la situation n’était pas alarmante avec seulement huit points de retard (55-63), Terry Stotts était passablement énervé quand il a rejoint les vestiaires à la mi-temps. Face à ses Blazers, le Magic avait effectivement réussi 24 minutes de très bonne qualité avec 56% de réussite, 57% à 3-pts et 16 passes décisives sur 23 paniers.
« Sur tous les plans – la concentration défensive, l’agressivité – la première mi-temps fut décevante », regrette le coach. « On n’a eu aucun impact en premier acte. »
Terry Stotts n’a donc pas hésité à lever la voix. Et pour une bonne raison : il visait une barre symbolique.
« Il était irrité, ainsi que tout adjectif qui décrit la déception et l’énervement », assure CJ McCollum. « Il nous a criés dessus car il voulait vraiment sa 400e victoire », poursuit Evan Turner, sourire aux lèvres.
Devenant le 47e coach de l’histoire à gagner 400 matchs en carrière NBA, Terry Stotts sait marquer les esprits quand cela est nécessaire. Portland était sur trois revers de suite, il fallait donc agir.
« Il est toujours calme », raconte Damian Lillard. « Tous les coaches ont leur petit moment sur les joueurs. Mais le coach est le plus positif, le plus calme. Là, il a été clair sur notre défense et ce qu’on ne faisait pas, et depuis un moment puisqu’on perdait des rencontres. Il a été bruyant, a frappé le tableau plusieurs fois. On a tous compris ce qu’il voulait, on était d’accord avec lui. »
Zach Collins reconnaît que les Blazers avaient « besoin d’être réveillé » et ils ont gagné le troisième quart-temps 40-21 puis ont serré la vis dans le money-time avec quatre ballons perdus d’Orlando dans les 105 ultimes secondes.