Est-ce trop tôt pour tirer la sonnette d’alarme aux Celtics ? À Boston, certains pensent que « oui », mais d’autres comme Marcus Smart estiment que la comédie a assez duré ! « C’est toujours le même refrain, et vous savez, ça devient ennuyeux » a-t-il confié au Boston Herald. « Je ne sais même pas quoi dire. On a déjà tout entendu, et je suis fatigué d’en parler ».
Dans les faits, il n’y a pas non plus péril en la demeure puisque les Celtics sont à 50% (9 victoires pour 9 défaites) mais ils restent sur trois revers de suite, et sept sur les dix derniers matchs.
« Il faut qu’on arrête d’enrober tout ça. C’est le problème. Il faut appeler un chat, un chat. On joue comme des débiles, et c’est tout. Ce n’est pas tout le monde. On a des gars qui jouent bien et qui se donnent à fond. Il y en a mais ce n’est pas les cinq en même temps et les équipes continuent de nous fesser. »
« J’espère qu’on en a marre »
Marcus Smart insiste, ce n’est qu’une question d’envie. De se donner à fond.
« Cela n’a rien à voir avec le fait de tenter des choses car évidemment, on tente des choses. C’est une question de se donner à fond » répète-t-il. « Vous savez, quand un gars vous score dessus de manière répétée, ou qu’une équipe vous défonce de manière répétée, à un moment j’espère qu’on en a marre. Mais ce n’est pas le cas chez nous. Ça ne nous fait rien d’être menés de 20 points, d’être menés rapidement dans le match, ou de laisser les adversaires prendre feu et être à l’aise. Tant qu’on ne corrigera pas ça, on continuera d’être dans cette situation. »
Pour Marcus Smart, un début de changement commencera par la défense, sa spécialité : « On ne défend pas. Il n’y a aucune défense. Les gars vont où ils veulent en attaque. Ils font ce qu’ils veulent et ils obtiennent ce qu’ils veulent. »
Une chose est sûre, il ne veut plus entendre les discours actuels comme quoi on est tôt dans la saison ou qu’on va s’améliorer.
« Il y a toujours la conviction qu’on peut faire mieux. Toujours cette croyance, mais vous savez, c’est fatigant d’entendre toujours le même refrain. On devrait être fatigué d’entendre toujours les mêmes choses. Si on ne l’est pas, c’est un problème. »