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Même blessé, Rajon Rondo ne perd pas la main

Presque comme si de rien n’était, au lendemain de sa fracture du troisième métacarpien de la main droite, Rajon Rondo était au centre d’entraînement des Lakers. Avec une belle attelle, à donner des directives à ses coéquipiers, toujours dans son rôle de mentor, pour ne pas dire « d’infatigable gueulard ». Après avoir négocié avec Luke Walton pour être du « road trip » à l’Est à venir avec l’équipe, le meneur angeleno va continuer de pousser son équipe au maximum, comme il l’a toujours fait.

Particulièrement auprès des « Baby Lakers », ces nombreuses jeunes pépites qui composent l’effectif californien (Lonzo Ball, Brandon Ingram, Kyle Kuzma et Josh Hart). Un atout non négligeable pour son entraîneur, qui a notamment fait venir ce boulimique du jeu afin de faire progresser la relève.

Un leader naturel façonné par Kevin Garnett

« De toute ma vie, je n’ai jamais joué avec quelqu’un comme lui ou LeBron », assure Lonzo Ball, sans doute son souffre-douleur préféré et donc le mieux placé pour parler de l’apport de son coéquipier, sur le plan technique mais aussi mental. « C’est nouveau pour moi, j’essaie de suivre leurs traces d’une certaine manière, simplement parce que vous les voyez tirer le meilleur parti de tout le monde et que les entraînements sont bien meilleurs qu’ils ne l’étaient l’an dernier, parce qu’ils mettent toujours les joueurs au défi. C’est le plus grand leader avec lequel j’ai joué, entre lui et LeBron ».

Comme l’avait confié LeBron James sur le ton de la rigolade « Rajon Rondo est venu dans ce monde pour être un leader ». Ce côté vocal, cette exigence permanente bien connue du joueur et développée dans ses plus jeunes années aux côtés de Kevin Garnett, un autre fort en gueule, les Lakers l’ont redécouvert dès la reprise de l’entraînement en présaison.

« Je ne peux pas la mettre en veilleuse », admet-il avant de donner un exemple de cette fameuse éthique de travail quasi maladive. « Je me repasse toujours le match dans la foulée et je me parle à travers des mémos vocaux. Du genre, « OK, 3.18 en premier quart-temps, j’ai aimé ce système en sortie de temps-mort ».

Amoureux du jeu

À Boston, Rajon Rondo a également laissé son empreinte, et pas uniquement pour le jeu spectaculaire qu’il a proposé, faisant de lui un meneur unique en son genre à cette époque. En effet, Doc Rivers et Tom Thibodeau (son assistant aux Celtics entre 2007 et 2010) ne comptaient plus les fois où leur chef d’orchestre reprenait de volée les scouts à la moindre occasion sur des vidéos ou à l’entraînement.

« La plupart des joueurs regardent un match et pensent qu’ils sont prêts. Rondo regardait dix matchs, il était prêt comme un coach. C’est qui le rend différent des autres », rappelle Doc Rivers, qui se souvient également avoir vu son meneur débarquer dans son bureau pour parler tactique avec le staff. « Des discussions interminables », poursuit l’entraîneur des Clippers qui a toujours vu cette implication débordante de manière positive.

Même s’il est parfois difficile de lui faire entendre raison sur certains choix tactiques, Luke Walton ne regrette pas de l’avoir à ses côtés et lui laissera son espace d’expression, même sur le banc.

« Alvin Gentry a dit qu’il avait adoré coacher Rondo et je suis d’accord, je n’ai aucun problème avec lui en tant que joueur. Il est super », souligne le coach. « La seule chose que je dois parfois lui demander, c’est d’être moins vocal lorsqu’on essaie de nous assurer que certains aspects tactiques sont bien assimilés. Mais ce n’est jamais un problème. Tout ce que je lui ai demandé de faire, il l’a fait ».

Une aubaine pour les plus jeunes

Aux Lakers, l’une de ses missions est donc d’aider Lonzo Ball à révéler son potentiel, ce qui passe aussi par le leadership et sa capacité à diriger ses coéquipiers en tant que meneur. Mais la transmission du « savoir » à la manière de Rajon Rondo ne se fait pas sans heurts.

« Oui, il essaie de me rentrer dedans. Il dit juste des trucs qui essaient de me piquer au vif. Il parle assez trash tout le temps à l’entraînement, ce qui me rend assez fou. Mais je lui ai dit que toute ma vie, j’ai répondu aux coaches qui me criaient dessus. C’est comme ça que j’avance. S’il voit des trucs, il n’a qu’à me crier dessus, je serai à l’écoute. C’est de cette façon qu’il essaie de m’aider », explique Lonzo Ball.

Auprès des plus jeunes, Rajon Rondo impressionne par son souci du détail, sa façon de tout vouloir contrôler, comme lorsqu’il regarde constamment sa montre pour contrôler son rythme cardiaque et son nombre de pas effectués à l’entraînement. Sur une autre séquence, il va attirer l’attention sur le fait qu’un adversaire avait ses lacets défaits, ou va instinctivement comprendre la tactique mise en place par l’adversaire rien qu’au positionnement des joueurs. Un atout inestimable pour les « Baby Lakers ».

« Il est toujours franc, sincère », raconte Brandon Ingram, également malmené par Rajon Rondo, pour le bien de l’ailier qui avait également tendance à manquer de constance au niveau de son agressivité. « Il est tout le temps en mode vocal, il me dit toujours d’attaquer. Il me dit toujours : « Tu veux devenir un All-Star, n’est-ce pas ? » et il me dit ce que je dois faire pour le devenir, comment obtenir des paniers faciles, être un meilleur défenseur… »

Même si Los Angeles a gagné en expérience avec l’arrivée de Tyson Chandler, LeBron James va sans doute devoir compenser l’absence de Rajon Rondo pour au moins un mois sur le plan du leadership. Mais même blessé, au bout du banc, rien n’empêchera le numéro 9 de se faire entendre.

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