Sifflé à Utah, Gordon Hayward est toujours en phase d’intégration

Son petit message sur les réseaux sociaux adressé aux fans du Jazz avant le match n’a rien changé : Gordon Hayward a été accueilli par des sifflets par son ancien public, et il a eu droit à ce traitement de faveur pendant les 25 minutes qu’il a passées sur le terrain vendredi soir.

Auteur de 13 points et 7 passes dans la défaite de Boston à Utah, l’ailier All-Star a tout de même apprécié les retrouvailles avec l’équipe dont il avait porté le maillot pendant sept ans.

« J’ai juste essayé de le préparer comme n’importe quel match. On était en back-to-back et je n’ai pas eu tellement le temps d’y penser. C’était sympa, et c’est bien de voir les gens autour de la salle, le staff et quelques joueurs. J’aurais aimé gagner le match mais c’était bien de voir tout le monde » a-t-il confié au Deseret News, avant d’ajouter : « Je m’attendais à ce genre de réception. Cela fait partie du jeu et je crois qu’ils m’ont sifflé du début à la fin. »

Une intégration pas encore optimale

Du côté de Brad Stevens, on s’attache surtout à observer les progrès de l’ailier. Après un an sans jour, Gordon Hayward est toujours soumis à des contraintes de temps de jeu, et ce back-to-back est le signe qu’il est sur la bonne voie.

« Je pense évidemment à la transition liée au retour de Gordon comme joueur et parmi nous » a expliqué le coach des Celtics. « Son temps de jeu reste limité, et je pense que l’une des choses qu’on doit améliorer, c’est de faire en sorte que nos joueurs soient capables d’avoir plus de réussite à partir de leurs qualités. »

Pour l’ailier, il s’agit donc de tirer le meilleur de ses qualités, et notamment en attaque sur les pick-and-roll.

« Gordon apporte beaucoup de qualités dans les actions en général mais aussi les pick-and-roll où il peut se comporter en playmaker pour les autres et lui-même » conclut Brad Stevens. « Je pense que depuis le début, on fait un boulot correct mais on pourrait mieux faire au niveau du staff pour l’aider. J’espère que ce sera le cas mais on savait que ça ne se ferait pas du jour au lendemain. »