Le MVP de la nuit : le grand soir de Jamal Murray

Les grosses performances statistiques ont d’autant plus de valeur qu’elles sont utiles à l’équipe. Ce fut le cas la nuit dernière pour Jamal Murray et les Nuggets, tout au long de leur duel face aux Celtics.

Le Canadien a ainsi empêché son club de couler dans le premier quart, avant de le relancer dans le suivant, puis de le porter après la pause et de valider la victoire des siens dans le money time avec 19 points dans le seul dernier quart-temps !

L’ancien de Kentucky a ainsi terminé la partie avec 48 points, à 19/30 aux tirs dont 5/11 de loin, 5 rebonds, 4 passes et 5 balles perdues. « Un performance incroyable » juge son entraîneur Mike Malone, « il a mis le ballon dans le panier toute la soirée. » Chose que Brad Stevens ne peut que confirmer : « il nous a cuisinés toute la soirée. »

« C’était un match fun » répètera notre MVP de la nuit après la rencontre. « J’étais fatigué en arrivant au match, mais je joue mieux quand je le suis parce que mon niveau de concentration est plus élevé » analyse-t-il toute en sobriété.

Une mauvaise note qui n’efface pas cette belle partition

Une performance qui s’est terminée sur une mauvaise note, le meneur de jeu ayant tenté d’atteindre les 50 points sur un tir de loin au buzzer alors que plus personne ne jouait. De quoi énerver Kyrie Irving, qui a balancé la gonfle dans les gradins : « le public méritait le ballon après ce geste débile », expliquait « Uncle Drew » après le match.

« Quel genre de compétiteur ne serait pas énervé ? Je l’étais, mais on ne va pas en faire toute une histoire. Bravo à lui pour ses 48 points, il l’a fait avec autorité. »

« Je me suis laissé emporter par mes émotions » regrettait le principal intéressé dans le vestiaire, conscient d’avoir brisé une règle non écrite de la ligue, avant de recevoir le soutien de son entraîneur : « Il est jeune, il apprend, il ne voulait manquer de respect à personne, ce n’était pas un manque de respect, il voulait juste atteindre les 50 points ». Ce sera pour une prochaine fois, et il le fera dans les règles de l’art.

L’histoire retiendra surtout ses 48 unités qui offrent à Denver son meilleur départ en plus de 40 ans, avec une neuvième victoire en dix matchs.