Avec 41 points et 13 rebonds, Joel Embiid a porté les Sixers vers la victoire (122-113). Trop fort, trop puissant pour ses adversaires, le Camerounais a répondu présent alors que Boban Marjanovic (15 points et 11 rebonds) lui a offert une belle résistance après la pause. À la limite de la rupture en première mi-temps, les Clippers de Lou Williams (26 points) se sont accrochés, sont même passés devant, avant finalement de craquer face à un Embiid de gala.
Balayés mardi par les Raptors, les Sixers cherchent d’abord à se rassurer face aux Clippers. C’est Robert Covington et Joel Embiid qui lancent les hostilités grâce à deux tirs longue distance (10-4). Côté Clippers, c’est Tobias Harris qui est le plus en vue. Il permet à son équipe de recoller au score. Passé à côté de sa rencontre il y a deux jours, Ben Simmons est en grande forme. Agressif vers le cercle, il fait aussi en sorte de faire jouer au maximum ses coéquipiers.
De manière générale, le duo Embiid/Simmons fait énormément de mal à l’équipe de Doc Rivers. Le Camerounais se balade dans la raquette californienne pendant que le Rookie Of The Year s’efforce de mettre du rythme en attaque (25-18). L’arrivée de Lou Williams fait un bien fou à des Clippers en manque de solutions en attaque. Le talent offensif du 6e homme de l’année permet à Los Angeles de recoller au score à la fin de ce premier acte (34-30).
Le show Joel Embiid
Philadelphie est de mieux en mieux dans ce match. Simmons continue la distribution de caviars. Rarement cette saison, les Sixers ont dégagé une telle puissance collective. Dernièrement, ils avaient du mal à se passer le ballon mais ce soir, chacun veut jouer pour son coéquipier et surtout défensivement, les hommes de Brett Brown montrent de très belles choses et une réelle envie (48-37).
Résultat, tout devient compliqué pour les Clippers. Surtout quand, Joel Embiid décide de passer en mode MVP. Le natif de Yaoundé va littéralement marcher sur la bande à Doc Rivers dans ce quart-temps. Tir à 3-points, move poste bas, dunk avec la faute, Embiid étale toute sa panoplie offensive. C’est un véritable récital qu’offre la star des Sixers à un Wells Fargo Center de plus en plus bruyant. Les Californiens n’ont aucune solution et quand Embiid ne marque pas, ce sont JJ Redick ou Landry Shamet qui s’occupent de planter quelques banderilles à 3-points pour faire passer l’écart au-dessus des 20 points (65-43).
L’arme Boban Marjanovic
Pour gêner Joel Embiid, Doc Rivers décide de lancer Boban Marjanovic dans la bataille. Choix gagnant pour les Californiens qui reprennent confiance grâce à la présence de leur géant. Ce dernier force Embiid à jouer loin du panier et à prendre des tirs assez compliqués. Philadelphie n’a plus de point d’ancrage à l’intérieur et ne peut donc plus alterner le jeu poste haut/poste bas (76-66).
Plus rien n’arrête Los Angeles, et Harris (26 points) et Danilo Gallinari (25 points) permettent aux Clippers de passer devant (84-80). La salle est devenue muette mais Mike Muscala, d’un 3-points avec la faute, puis Markelle Fultz de deux drives rapides redonnent l’avantage à leur équipe à 12 minutes du terme (90-86).
Joel Embiid termine le travail
Coup sur coup Embiid bâche Shai Gilgeous-Alexander sans oublier de le chambrer au passage. Défensivement, les Sixers retrouvent du liant, pendant que Redick et Robert Covington eux punissent une défense des Clippers parfois un peu trop naïve (99-88). Heureusement que Williams ne baisse jamais les bras, car à lui tout seul il maintient les Clippers dans le match.
En moins de 6 minutes, il inscrit 13 points pour maintenir les Clippers dans le match (106-103). De retour sur le terrain, Embiid assume alors son rôle de leader et son travail de sape paie. Au plus mauvais des moments Los Angeles craque à l’image d’un Boban épuisé. Tel un boxeur, Embiid le met K.O. sur un énorme dunk, synonyme de victoire. Philly n’a pas encore retrouvé sa superbe de la saison passée, mais l’équipe repasse dans le positif (5v-4d).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.