Denver se défait péniblement des Pelicans

À domicile, les Nuggets ont assuré le principal face à une Nouvelle Orléans toujours privée d’Anthony Davis, blessé au coude. Victorieux 116-111, entre autres grâce aux 46 points combinés de Jamal Murray et Gary Harris et un Nikola Jokic proche du triple double (12 pts, 9 rbds, 10 pds), les hommes de Mike Malone ont cependant eu du mal face à des Pelicans accrocheurs, à l’image de Julius Randle (24 pts, 8 rbds, 6 pds), Nikola Mirotic (17 pts, 10 rbds) ou encore Jrue Holiday (16 pts, 8 rbds, 9 pds). 

Même sans Anthony Davis, les Pelicans restent une équipe

Si Jamal Murray lance bien les affaires de Denver avec deux paniers consécutifs, dont un dernier l’arc, Jrue Holiday a du répondant : auteur d’un lay up puis d’une passe pour E’Twaun Moore à 3-points, le meneur des Pelicans permet aux siens d’égaliser. À ses côtés, Jahlil Okafor n’est pas en reste et montre sa patte poste bas, de quoi permettre à la Nouvelle Orléans de prendre l’avantage alors que les Nuggets ont tendance à se précipiter. À une minute de la fin du quart-temps, c’est encore Holiday qui se fend d’un step back pour donner neuf longueurs d’avance aux Pelicans (24-15) mais Trey Lyles, discret depuis sa rentrée, s’affirme et permet de réduire l’écart en provoquant une faute puis sur un soyeux tir à mi-distance (24-20).

À l’image de Jamay Murray, auteur d’un tir primé à la sonnerie, Denver attaque ce nouveau quart-temps avec plus d’agressivité, notamment Monte Morris, hyper actif et opportuniste. Globalement, le banc de Mike Malone répond présent, surtout en défense. Les Pelicans sont troublés, entre pertes de balle, mauvaises décisions ou tout simplement déficit d’intensité. En fin de quart-temps, les Nuggets déroulent avec une belle alternance extérieure-intérieure et si Julius Randle est toujours aussi agressif cela ne suffit pas (58-45).

Julius Randle trop court

Au retour des vestiaires, Paul Millsap prend le match à son compte et inscrit 7 nouveaux points lors des quatre premières minutes. Distancés de 17 points, les Pelicans ne sont pas pour autant abattus, à l’image de Cheick Diallo, auteur d’un excellent quart-temps. Pour New Orleans, les solutions viennent d’ailleurs de la raquette et après Diallo, c’est Julius Randle qui se démène pour réduire l’écart avant d’entamer l’ultime période (84-76).

Malgré leur avantage, les Nuggets n’ont pas encore la victoire en poche et cela se confirme avec le coup de chaud de E’Twaun Moore, décidément très adroit et dont les tirs de loin permettent aux Pelicans de revenir à quatre points (88-84). Nikola Mirotic n’est pas en reste et il faut toute la réussite de Malik Beasley et Jamal Murray pour donner à Denver de quoi respirer.

Mais à deux minutes de la conclusion, Nikola Mirotic poursuit son petit festival avec deux nouveaux tirs primés. Les Pelicans restent tout de même à deux possessions et les Nuggets ne ratent pas leurs lancers-francs. Il s’en est fallu de peu mais Denver remporte sa 5e victoire en 6 matchs cette saison et occupe par la même occasion la deuxième place de la conférence Ouest. Pour les Pelicans, c’est un 2e revers de suite. Toujours concédé sans Anthony Davis.