Le pauvre Dario Saric va en faire des cauchemars… L’ailier croate a pris une vraie leçon de basket. Dominé en puissance au poste bas, il l’a aussi été techniquement face à un Blake Griffin qui s’éclate dans son rôle de « playmaker ».
« Certains d’entre nous ont essayé de l’arrêter, mais il a vécu une soirée incroyable » reconnaissait Dario Saric. « On a tout essayé mais parfois, on n’y arrive pas… »
Cette saison, Dwane Casey a donné les clés de l’équipe à Blake Griffin et l’ancien Clipper peut ainsi prendre le rebond, remonter le terrain, fixer la défense, pour mieux servir un coéquipier. Du très grand Blake Griffin, qui termine le match avec 50 points, 14 rebonds et 6 passes dans la victoire in extremis face aux Sixers.
« Depuis deux ou trois ans, tout ce que j’entendais sur moi, c’était à quel point j’étais mauvais » a réagi Blake Griffin après le match. « C’est une victoire importante, mais il faut passer à autre chose. Ce n’est que le 3e match de la saison, et il faut déjà penser au 4e ».
Pas un mot donc sur son record en carrière, ni sur son panier de la gagne avec le lancer. Les Pistons et Blake Griffin ont un objectif commun : revenir sur le devant de la scène, et ça passe par une confiance dans le nouveau coach et ses systèmes. Ça passe aussi par le mental. Cette nuit, l’intérieur a loupé ses six premiers lancers. Mais il n’a pas flanché : « L’an passé, plein de fois, j’ai vu nos gars baisser les bras. Tout le monde reste positif, et c’est énorme. »
Pour Dwane Casey, toujours invaincu avec sa nouvelle formation, il n’y a rien d’étonnant à voir Blake Griffin réussir un tel début de saison et une telle performance. « Dirk Nowitzki, Kyle Lowry, Kevin Garnett, Shawn Kemp… J’ai travaillé avec tous ces grands joueurs, et Blake est à leur niveau en ce moment. Mais c’est ce qu’on attend d’un joueur aussi bon comme lui ».