C’était pourtant l’entame de saison idéale pour les Wizards : à domicile, face à un Heat en back-to-back. Mais ça s’est transformé en scénario catastrophe avec une défaite à la dernière seconde sur un rebond offensif de Kelly Olynyk qui récupère un loupé de Dwyane Wade pour permettre à Miami de s’imposer 113-112 dans la capitale.
Tout avait pourtant bien commencé pour Washington, dans le sillage de John Wall et Markieff Morris. Le meneur All-Star est chaud bouillant. Affublé d’un bandeau rouge, il est en mode Rambo. Il rentre dans le lard de la défense. A ses côtés, Morris profite des caviars de son meneur pour planter deux 3-points de suite et donner huit points d’avance (19-11). Moment choisi par les deux coaches pour lancer leurs remplaçants, et là, ce n’est plus la même limonade. Le banc du Heat, plus dur et plus soudé, fait très mal, et Wade ramène les siens à -1 après douze minutes (25-24).
La domination du banc floridien se confirme et le Heat passe logiquement devant (30-27) grâce à Olynyk. Scott Brooks a compris que son banc était en difficulté, et il rappelle ses stars. Et rebelote, Wall reprend son show avec son dunk signature dans le trafic. On ne voit que lui en cette fin de mi-temps, même si c’est Otto Porter Jr qui permet aux Wizards de reprendre l’avantage à la pause (59-58).
Tout sauf un match de reprise !
Au retour des vestiaires, Josh Richardson fait apprécier sa technique, et surtout Goran Dragic commence enfin à peser sur le match. Sa doublette avec Rodney McGruder fonctionne bien, et le Heat creuse un premier écart (72-65). Le match se durcit. Les accrochages se multiplient. Ça chambre, et cette fois-ci, c’est le banc des Wizards qui renverse le cours du match en signant un 10-0 pour mener 89-85 à l’entame du money time.
Le match gagne encore en qualité avec une vraie ambiance de fin de saison. Richardson est sur un nuage, mais Jeff Green et Porter Jr maintiennent les Wizards devant (96-92). Green apporte beaucoup, et il est bien le couteau-suisse dont avaient besoin Washington (104-100). Il reste cinq minutes et les Wizards parviennent à gérer cette courte avance.
Sauf que le duo Richardson-McGruder signe un 6-0 pour redonner l’avantage au Heat. Le tandem Wall-Beal leur répond, et c’est finalement Wade qui met tout le monde d’accord sur un « flash » au milieu de la raquette. Il reste moins de deux minutes, et Miami mène 111-110. Sur deux lancers, Wall remet les Wizards devant (112-111). Il reste 55 secondes à jouer…
Olynyk surgit de nulle part
Wall pense avoir fait le plus dur en contrant Richardson. Il harangue la foule à coup de « Je suis chez moi », mais derrière il loupe le 3-points de la victoire.
La dernière remise en jeu est pour le Heat. Balle à Dwyane Wade pour jouer le un-contre-un. Il a justement Wall sur le dos. Il tente son classique mais le shoot rebondit sur le cercle. Mais qui est là pour prendre le rebond au milieu d’une forêt de bras ? C’est Olynyk qu’Erik Spoelstra venait de remettre sur le terrain pour cette dernière action. Le Canadien inscrit le lay up de la victoire dans un silence de cathédrale. A l’opposé, c’est Wade qui chambre Wall. Le Heat, battu la veille, confirme qu’il a toujours un mental d’acier !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.