Nate McMillan ne veut pas trop associer Myles Turner et Domantas Sabonis

Comment trouver plus de minutes au précieux Domantas Sabonis, chez les Pacers ? L’idée de l’associer davantage à Myles Turner a été évoquée mais elle n’a duré que 74 secondes lors de la présaison, le temps que le Lituanien se fasse prendre de vitesse par Sam Dekker, à Cleveland, et que Nate McMillan décide de limiter l’association.

« Ce lineup n’est pas vraiment une force face à des équipes qui jouent petit », explique ainsi le coach sur le site du club. « Il y a eu beaucoup de discussions sur Myles et Domas… Mais ils jouent au même poste. Nous pouvons les mettre ensemble face à des cinq plus grands, parce que nous pouvons lutter face à eux. Mais ce n’est pas une combinaison qui fonctionne. On a alors deux pivots et l’un d’eux est alors obligé de jouer ailier fort. »

Le coach contredit ainsi le GM du club, Kevin Pritchard, ou encore Victor Oladipo, qui avaient tous deux déclaré que le duo Turner – Sabonis pouvait marcher. Mais pour Nate McMillan, s’il est utilisable face aux secteurs intérieurs « traditionnels » de certaines équipes comme Detroit (Andre Drummond – Blake Griffin), Toronto (Jonas Valanciunas – Serge Ibaka) ou Philadelphie (Joel Embiid – Dario Saric), il n’est pas efficace dès qu’il s’agit de faire face à des lineups qui jouent plus au large.

L’an passé, les deux pivots n’avaient ainsi été associés que cinq minutes en moyenne par rencontre, pour un différentiel de -9.9, c’est-à-dire qu’Indiana encaissait 9.9 points de plus, sur 100 possessions, lorsqu’ils jouaient ensemble.

Des chiffres qui confortent donc le choix de Nate McMillan, alors que Domantas Sabonis ne s’en formalise pas.

« Je pensais que j’aurais pu lui être un peu plus associé (à Myles Turner) mais je n’attendais rien de fou non plus », détaille le Lituanien. « Coach sait ce qu’il y a de mieux pour l’équipe. De toute façon, peu importe avec quel groupe nous sommes associés, nous allons venir sur le terrain pour jouer dur. »