Mardi soir, ils seront onze français sur la ligne de départ pour entamer la saison régulière. Ils auraient pu être 12 si Boris Diaw, jeune retraité des parquets, avait reçu un petit coup de fil d’une franchise puisqu’il était prêt à jouer le rôle de mentor dans une équipe pour boucler la boucle…
« Un rôle différent, de « grand frère », genre douzième homme dans une équipe NBA, où je me serais senti bien, avec des jeunes à qui j’aurais pu transmettre des choses » détaille-t-il dans les colonnes de L’Equipe Magazine. « C’est la petite porte que j’avais laissée ouverte cet été. Je ne sais pas si je serais allé n’importe où, mais j’aurais étudié l’offre. »
Encadrer des jeunes, leur apprendre les ficelles du métier mais aussi épauler un coach… Au final, le « Président » se serait bien vu à Phoenix, là où sa carrière NBA a véritablement décollé.
« Il y a des équipes où je serais retourné direct : Utah et San Antonio, bien entendu. Mais aux Spurs, des joueurs d’expérience, ils en ont, donc je ne me suis même pas posé la question. Je n’aurais pas eu d’utilité là-bas, comme j’aurais pu en avoir au Utah Jazz. Le club pour qui j’ai laissé la porte ouverte le plus longtemps, c’est Phoenix. Pour plein de raisons : j’ai encore une maison là-bas, c’est une ville et une franchise que j’adore, où j’ai passé de superbes années, avec une équipe en complète reconstruction. Avec, en plus, Élie Okobo, jeune Bordelais qui s’est fait drafter, et Igor Kokoskov, assistant coach à Phoenix puis à Utah quand j’y étais et qui devient le premier entraîneur européen en NBA ! Ça aurait été génial d’aller là-bas, ça faisait sens. »
Boris Diaw raconte qu’il a appelé le boss des Suns, Robert Sarver, mais que ce dernier n’avait pas de place dans le roster… La NBA limite les effectifs à 15 contrats garantis, et comme on l’a vu cet été pour d’autres trentenaires, c’est de plus en plus compliqué de décrocher un contrat.