LeBron James parti, les Cavaliers ont confié, comme il y a quelques années, les rênes de l’équipe à un jeune meneur de jeu. En 2011, Kyrie Irving débarque, termine meilleur rookie de l’année et s’impose vite comme une star en puissance.
Sept ans plus tard, c’est Collin Sexton qui prend la suite, avec le même numéro sur le dos, et forcément les comparaisons vont se multiplier.
« Je ne marche les traces de personne. J’arrive et je vais jouer mon propre style de jeu » annonce-t-il au Plain Dealer. « Kyrie portait effectivement le numéro 2, mais Mo Williams aussi. »
Collin Sexton apprécie les moments chauds
Ce sera tout sur le sujet, mais à ses côtés, on n’hésite pas à en rajouter des couches…
« Je vois des similitudes car il n’a pas peur de l’instant, et Kyrie était comme ça. Il n’a pas peur des moments importants » explique Tyronn Lue. « On l’a vu à l’université l’an passé, et même en Summer League lorsqu’il a mis un 3-points pour égaliser et arracher la prolongation. Il n’a pas peur de ces moments-là. »
Arrivé la même année que Kyrie Irving en NBA et aux Cavaliers, Tristan Thompson est bien placé pour comparer les deux situations. Pour l’intérieur canadien, Collin Sexton débarque dans un contexte moins compliqué.
« Quand je suis arrivé dans l’équipe avec Kyrie, si vous regardez le roster, il y avait des joueurs qui étaient tout juste pros, et l’équipe était en mode reconstruction avec Kyrie et moi. Il y avait Anderson Varejao comme leader ou Anthony Parker pour nous guider, et Antawn Jamison pour nous montrer ce qu’il fallait faire pour être pros. Puis ils ont laissé partir ces gars. Là, c’est différent. On a encore des joueurs qui sont au sommet, des joueurs qui sont meilleurs dans l’ensemble, et c’est une équipe qui veut être compétitive et se battre pour une place en playoffs. Pour Collin, c’est un peu différent car il aura davantage d’aide par rapport à Kyrie et moi. »
« Si Cleveland l’a choisi, c’est qu’il y a une raison »
Ce qui séduit Tyronn Lue, c’est que Collin Sexton va apporter du rythme, de la vitesse et de l’agressivité. Tout l’inverse de George Hill ou Jose Calderon la saison passée…
« Je ne pense pas qu’il y ait des attentes particulières » assure le coach de Cleveland. « Sa dureté, sa ténacité et sa capacité à aller au cercle et récupérer des lancers… Je pense que le plus important pour lui, c’est le rythme, la vitesse et l’intensité. C’est quelque chose que nous n’avions pas dans le passé. C’est bien de voir ça, et il aura juste à jouer à ce rythme pendant 48 minutes. »
Pour l’épauler, il pourra compter sur George Hill et ses 11 ans passés aux Spurs, aux Pacers, au Jazz et aux Cavaliers.
« C’est un gamin intelligent avec beaucoup de potentiel » conclut ce dernier. « Peu importe qui commence les matches ou qui est remplaçant, on sera sur la même longueur d’onde et on va apprendre de chacun et prendre du plaisir. Je lui ai dit qu’il allait faire des erreurs, que personne n’est parfait. Qu’il joue son jeu. Il est jeune, c’est un rookie, il apprend et si Cleveland l’a choisi, c’est qu’il y a une raison. »